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Je n'ai jamais rencontré d'homme si ignorant qu'il n'eut quelque chose à m'apprendre (Galilée)

 

Ce blog, simple et sans prétention, a été créé par un ami du bois pour les amis du bois.

 

Il est destiné à un large public : particuliers, bricoleurs ou professionnels.

 

Bien que largement inspiré des normes, DTU et autres règles professionnelles, les documents présentés ici n'ont pas un caractère prescriptif, ni normatif. Ils constituent simplement, pour ceux qui l'utiliseront, un recueil d'informations et de conseils, permettant de contribuer à la bonne réalisation des ouvrages. 

 

Je vous souhaite une bonne visite et vous remercie de participer à la vie de ce blog par vos commentaires.

 

Pour toute question complémentaire, vous pouvez me contacter sur ma BAL : bois.sansmoderation@wanadoo.fr

 

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13 février 2015 5 13 /02 /février /2015 10:29

Les études montrent qu'entre le parpaing, la brique et la bois, le bois est de loin le plus performant. Ceci étant, il y a constructions BBC et constructions BBC...

 

Un argument commercial douteux

Depuis un ou deux ans en effet, le terme "BBC" est devenu un argument commercial. A ce titre, il est utilisé n'importe comment et par n'importe qui. Il est révoltant de constater quotidiennement que des entreprises affirment construire BBC, avant même de savoir quel type de construction, quel lieu d'implantation, quelle architecture, quelle orientation aura cette construction. Cela devrait être signalé comme étant de la publicité mensongère. Il se vend de la maison BBC sur la simple production d'un certificat (souvent de complaisance) de la part de pseudos bureaux d'études thermiques. Il conviendrait donc d'informer le public sur ce qu'est le véritable label BBC Effinergie et ce qu'il implique - en particulier en termes de performances d'étanchéité à l'air.

 

Pour une plus grande collaboration entre les acteurs de la construction

Hormis une profonde remise en question des maîtres d'ouvrage et des entreprises (tous corps d'état) sur l'étanchéité à l'air, il faut également convenir que les architectes doivent également se remettre en question et concevoir des constructions avec la participation des entreprises et/ou des bureaux d'études.

 

En effet, les exigences de performances thermiques conduisent le plus souvent à ouvrir largement les façades sud et à fermer les façades nord. De plus, le prix du foncier conduit à des constructions à étage(s), ce qui déplace le centre de gravité. Cela conduit à des constructions excentriques (au sens géométrique du terme) et, outre les insuffisances de contreventement, les risques de déformations par rotation sont courants.


Ceci est extrêmement important. Pourquoi ? Parce que seules quelques grosses entreprises d'ossature bois, dotées de bureau d'étude intégré, dépistent ce phénomène somme toute assez récent, alors que de nombreuses petites entreprises passent à coté. Les petites entreprises, qui ont souvent bien du mal à calculer les contreventements - voire ne les calculent pas, prenant appui uniquement sur les plans d'architectes - sont bien en peine de calculer les risques de déformations d'une maison dans le temps. 

 

Or ces pathologies sont longues à se produire : 5 à 10 ans selon les cas d'exposition. Quand elles apparaîtront pour la première fois, combien de maisons auront déjà été construites ?

 

Performance ne signifie pas facilité
La construction bois est sans conteste le mode de construction le plus technique et le plus pointu. Or bizarrement, elle donne souvent l'illusion d'être facile : des bois verticaux, horizontaux, un voile travaillant, des pointes et de l'isolant, quoi de plus facile ?... Le piège !


Il est important et urgent de mobiliser tous les acteurs de la construction, au sens large, pour les sensibiliser à toutes ces problématiques, avant que n'apparaissent des contre-performances qui seraient préjudiciables à tout le monde.

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25 mars 2014 2 25 /03 /mars /2014 14:16

            Aménagement des combles et transformation de charpente

 

deco-1.jpg 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L'aménagement des combles est une question récurrente. Le crédit de la maison est remboursé et on a envie de s'agrandir un peu, ou bien c'est la famille qui s'agrandit et qui nécessite un peu plus de place ou bien encore, tout simplement, on pense que c'est dommage de ne pas profiter de toute cette surface pour l'aménager en coin repos, salle de jeux ou chambres d'appoint.   

 

Dans la plus part des cas, cet aménagement nécessite la transformation de la charpente de manière à rendre habitables des combles perdus. Le plus souvent, il s'agit de charpentes industrielles de type fermettes. Deux grandes familles existent :

-      les fermettes en "W" pour les combles perdus, avec des triangulations et des contreventements qui interdisent tout aménagement

-      les fermettes dites en "A" qui dégagent une partie du volume pour le rendre habitable.

La transformation d'une fermette en "W" en fermette en "A" est bien sûr possible, mais ne peut se réaliser dans de bonnes conditions, et en faisant appel à un vrai professionnel. Chaque chantier est un cas particulier et nécessite une étude personnalisée.

combles-1.jpg

combles-2.jpg

combles-3.jpg

Pas question donc de s'attaquer à un tel chantier soi-même, car en cas de sinistre, non seulement votre assurance ne couvrirait pas les dégâts, mais sans un justificatif technique, il vous serait même impossible de revendre votre bien.  Achèteriez-vous une voiture d'occasion à une personne qui vous dirait : « Elle n'est plus toute jeune, mais j'ai refait le moteur et les freins moi-même, je n'y connais rien… mais avec les bouquins on s'en sort ». Non, bien sûr. Il est évident que la sécurité n'a pas de prix et ce qui est vrai pour une voiture l'est d'autant plus pour votre habitation, la protection de votre famille.  

Il s'agit d'une transformation lourde qui ne souffrira aucune improvisation, pour laquelle le hasard n'a pas sa place. N'écoutez pas les "copains qui s'y connaissent". La moindre erreur se payerait cash. Faites appel à une entreprise et attachez un grand soin au choix que vous ferez.

deco-6.jpg 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les transformations de combles sont l'une des premières causes de sinistres auprès des assureurs. Or l'engouement pour l'aménagement des combles, sans doute né en partie de la crise du logement, a fait naître des vocations auprès d'entreprises qui n'ont pas la réelle capacité technique de le réaliser.  

En 1975 a été mise au point et brevetée une technique de modification de charpente pour rendre habitables des combles perdus : le procédé HARNOIS.  

 

Depuis, d'autres entreprises se sont spécialisées dans cette technique, mais attention, il y a spécialiste et spécialiste !!! Il convient de bien vérifier les réelles capacités de ces entreprises, leurs assurances et leurs références. Ne confier ce travail qu'aux entreprises en mesure de présenter une étude complète de votre chantier réalisée par un bureau d'études charpente ou par leur BE intégré si c'st le cas. Il n'y a pas de généralités, chaque chantier est un cas particulier.

 

On peut citer entre autres :       

 

 

Logo-Alphacomble-VALIDE

 

ALPHACOMBLES    

ZA du terte - 12 bis rue A.Bolland

91590 LA Ferté Alais

Tél. 01 69 23 33 11

Site Internet : http://www.alpha-combles.com

contact@alpha-combles.com     

 

 

ATR COMBLES 

Tél. : 01 64 91 32 99
Fax. : 01 73 76 64 18
E-mail :  info@atr-combles.com

Site:http://www.atr-combles.com   












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13 avril 2007 5 13 /04 /avril /2007 10:24

 

Abaques de solivage

 

Les abaques qui suivent indiquent les sections optimales de solives. Il existe trois configurations de plancher prenant en compte la charge d'exploitation des pièces d'habitation, soit 150 kg/m² (20 % permanentes et 80 % temporaires) plus un certain nombre de charges additionnelles permanentes (poids propre inclus) :


1) Le plus courant – Charges 120 / 120 décomposées comme suit : 120 kg/m² de charges temporaires d'exploitation et 120 kg/m² de charges permanentes (30 d'exploitation + Plafond + Isolations + Plancher + Cloisonnement + Revêtements de sol).


2) Même configuration, mais sans le cloisonnement et avec des revêtements de sol légers, soit 120 / 75 kg/m².


3) Plancher léger, type mezzanine, sans plafond, sans isolation ni cloisonnement, juste un plancher posé sur solives et un revêtement de sol léger, soit : 120 / 55 kg/m².


Trois gammes d'entraxes sont proposées, qui correspondent à des sous-multiples des longueurs utiles des panneaux les plus courants (longueur utile d'une dalle = longueur totale - languette d'assemblage).


Le plus souvent,

- les OSB sont commercialisés en longueurs utiles (1800 ou 2500 sont des longueurs utiles) ;

- les panneaux de particules sont commercialisés en longueurs hors tout (2050 a une longueur utile de 2043 mm).


Les entraxes se mesurent comme suit :

  
 
 

Les abaques
 
    Plancher courant : Charges 120 + 120 kg/m²

 Portées
 en mm

Entraxe 
340 à 360 mm

 Entraxe
 400 à 420 mm

 Entraxe
 495 à 515 mm

 2500

 38 x 150

 38 x 175 - 50 x 150

38 x 175 - 50 x 150 

 3000

 63 x 150 - 38 x 175

 63 x 175 - 38 x 200

 63 x 175 - 38 x 200

 3500

 50 x 200 - 63 x 175

 50 x 200 x 75 x 175

 63 x 200

 4000

 63 x 200

 75 x 200

 75 x 225

 4500

 75 x 225

 75 x 225

 75 x 250

 5000

 75 x 250

 75 x 250

 100 x 250

 5500

 100 x 250

 100 x 250 - 75 x 280

 100 x 280 - 75 x 300

 6000

 100 x 280 - 75 x 300

 100 x 280 - 75 x 300

 100 x 300

 
    Plancher courant sans cloisonnement : Charges 75 + 120 kg/m²

 Portées
 en mm

Entraxe
340 à 360 mm

 Entraxe
 400 à 420 mm

Entraxe
495 à 515 mm

 2500

 38 x 150

 38 x 150

38 x 150 

 3000

 50 x 150 - 38 x 175

 63 x 150 - 38 x 175

 50 x 175 - 38 x 200

 3500

 38 x 200 - 63 x 175

 63 x 175

 63 x 200

 4000

 75x 175 - 63 x 200

63 x 200

 75 x 200

 4500

 75 x 200

 75 x 225

 75 x 225

 5000

 75 x 225

 75 x 250

 75 x 250

 5500

 75 x 250

 100 x 250

 100 x 250

 6000

 100 x 250 - 75 x 280

 100 x 280 - 75 x 300

 75 x 300

 
 
 
 Plancher léger : Charges 55 + 120 kg/m²

 Portées
 en mm

Entraxe
340 à 360 mm

 Entraxe
 400 à 420 mm

 Entraxe
 495 à 515 mm

 2500

 38 x 125

 38 x 150

38 x 150 

 3000

 38 x 150

 50 x 150 - 38 x 175

 38 x 175

 3500

 38 x 200

 63 x 175

 63 x 175 - 50 x 200

 4000

 50 x 200 - 63 x 175

75 x 175 - 63 x 200

 63 x 200

 4500

 63 x 200

 75 x 200

 75 x 225

 5000

 75 x 225

 75 x 225

 75 x 250

 5500

 75 x 250

75 x 250

 100 x 250

 6000

 100 x 250

 100 x 250

 75 x 300

 



Avertissement 
Les abaques ci-dessus ne peuvent s'appliquer que dans le strict respect des hypothèses de calcul prisent en compte. Ils ne peuvent en aucun cas être appliqués à d'autres utilisations comme le stockage, les greniers les terrasses et la toiture qui utilisent des paramètres différents.
Dans le cas d'une portée ou d'un entraxe non repris dans ces abaques, ne jamais tenter d'extrapoler et toujours se reporter au dimensionnement immédiatement supérieur.
 

Pour les détails de mise en œuvre, lisez attentivement le sujet sur les planchers.
Toutefois, il n'est pas inutile de rappeler quelques règles essentielles à respecter :
- Il convient de maintenir les matériaux à leur humidité d'équilibre (9 à 12%) dans un local dont l'humidité ambiante est comprise entre 45 et 70%.

- Les dalles doivent être posées à joints décalés (Pose dite à coupe de pierre).

- Les dalles doivent reposer sur trois appuis au moins (Du fait de la pose décalée, il est admis une pose sur deux appuis en extrémité de travée, mais en quantité limité).

- Le sens long des panneaux doit être perpendiculaire aux appuis.
- Le repos sur les appuis doit être au minimum de 18 mm, mais il est recommandé (DTU 51-3) 20 mm, ce qui revient à dire que la largeur d'appui doit être au minimum de 38 mm mais recommandé 42 mm.

- En ambiance humide ou, dans le cas de revêtements de sol formant pare-vapeur ou en cas d'incertitude sur les futurs revêtements, la sous face des panneaux doit être ventilée.

- Les assemblages rainure et languette des dalles doivent être collés.

- La fixation se fait par pointes ou par vis, tous les 150 mm sur les appuis d'extrémités et 300 mm en parties courantes.  Dans le cas d'une fixation par pointes, celle-ci doit être renforcée par des vis aux quatre angles et à mi longueur.

- La surface d'un seul tenant ne doit pas dépasser 30 m² avec une longueur maximum de 7 mètres. Les grandes surfaces doivent être morcelées en autant de zones de fractionnement que nécessaire.

- Il est impératif de laisser un jeu minimum de 10 mm en périphérie de chaque pièce ou de chaque zone de fractionnement.

- Dans le cas d'une ossature plate-forme (MOB par exemple) les parois de murs sont montées et fixées sur le plancher, le jeu périphérique n'étant pas possible, il convient alors de le reporter sur la surface du plancher.

Note
Dans la plus part des cas, il convient d'utiliser des panneaux en classe de service 2 milieu humide, c'est-à-dire des panneaux de particules marqués CE 13986 – NF EN 312 P5 (ou CTBH) ou des OSB marqués CE 13986 – NF EN 300 OSB 3 ou 4.
L'utilisation de panneaux ou dalles en classe de service 1 milieu sec est assez restreinte et limitée au cas de la mezzanine sans plafond par exemple.
Panneaux de particules marqués CE 13986 – NF EN 312 P4 (ou CTBS) ou des OSB marqués CE 13986 – NF EN 300 OSB 2.

 
CONSEIL IMPORTANT
Le plus souvent, les panneaux sont livrés assez secs, (moins de 10%). Il y a donc de fortes chances pour qu'il reprennent de l'humidité. Dans ce cas, leurs dimensions vont légèrement augmenter.
Pour permettre à ces panneaux de se stabiliser dans de bonnes conditions et ne pas prendre le risque de désordres ultérieurs, effectuez la fixation en deux temps :
1. dans un premier temps, à la pose, une fixation provisoire avec 4 ou 6 pointes ou vis ;
2. après stabilisation (une semaine), effectuez la fixation définitive.
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30 mars 2006 4 30 /03 /mars /2006 13:01

La Maison à Ossature Bois (MOB)

Partie I : Présentation générale et conception

 

 

 

L'engouement pour le bois

Une MOB, Maison à Ossature Bois, est une construction saine, économique et écologique, qui utilise principalement des matériaux naturels et renouvelables comme le bois et dérivés du bois. La maison bois donne à ses occupants le plaisir de vivre dans une maison différente, saine, confortable, chaleureuse, économique en énergie et la satisfaction de lutter contre l’effet de serre. C'est sans doute les raisons pour lesquelles la construction bois est en plein essor.

 

Une MOB est une maison solide. D'ailleurs, les plus anciennes constructions du monde sont en bois : temples japonais, églises en bois debout de Norvège, maisons à colombages... Contrairement aux idées reçues, une construction bois ne brûle pas plus vite qu'une autre. Comme dans toutes les constructions, ce sont les meubles et tissus de toutes natures qui sont combustibles, et peuvent prendre feu à la suite d'une négligence ou à cause d'un appareil défectueux. Certes, le bois brûle, mais il résiste particulièrement bien au feu, car sa combustion est lente, régulière et surtout, parfaitement prévisible. 

 

 village-de-pecheurs-suuede.jpg  

 

Une MOB est une maison au naturel, quand la qualité de vie et le confort prennent une place de plus en plus grandissante dans notre vie de tous les jours. Par ailleurs, une construction bois est une construction sèche, et c’est la garantie d'une construction saine.

 

La maison bois est économique, car le bois est un matériau naturel et renouvelable. Les propriétés naturelles du bois garantissent une excellente régulation thermique et hygrométrique, qui protègent l'intérieur d'une humidité excessive, été comme hiver. Ses qualités incontestables d'isolant thermique permettent d'augmenter le confort tout en réduisant de manière significative la facture énergétique.

 

Une maison à ossature bois se construit rapidement. Le plus souvent, la mise hors d’eau hors d'air d'une maison individuelle est réalisée en quelques jours et le second œuvre peut alors commencer sans délai. En effet, la construction bois ne nécessite pas de temps de séchage entre les différentes phases de montage, et sa légèreté lui permet de s'adapter à tous les terrains.

 

Par sa conception et grâce aux matériaux utilisés (bois, panneaux), faciles à couper et à assembler, il est aisé de faire évoluer sa maison bois au fur et à mesure que la famille s'agrandit. Une MOB est évolutive.

 

Enfin, construire en bois, c'est aussi consommer du bois, dont l’utilisation permet de lutter efficacement contre la pollution, et plus particulièrement contre l’effet de serre. En effet, le CO2 stocké dans la structure d’une maison à ossature bois permet de neutraliser les émissions annuelles de CO2 de l'équivalent de cinq voitures.

 

 

La technologie

Une maison bois est comme une maison en maçonnerie, mais les parpaings et le ciment sont remplacés par du bois, des panneaux et des clous pour assembler les murs, les planchers et le toit. Qu'elle que soit la technique employée, la construction à structure bois répond aux mêmes exigences et aux mêmes principes de construction :

 

- les murs doivent assurer le clos, résister aux chocs, supporter les charges de toiture et s'opposer aux effets du vent et éventuellement aux secousses sismiques ;

 

- le toit assure le couvert et protège des intempéries ;

 

- l'ensemble doit répondre aux exigences de confort, d'étanchéité à l'air et à l'eau, assurer une température agréable été comme hiver, un bon renouvellement de l'air ambiant et une bonne régulation de l'hygrométrie, assurer une bonne isolation phonique vis à vis des bruits extérieurs ;

 

- bien sûr, comme pour toute construction, il faut préparer le terrain, le nettoyer, le niveler, puis creuser des fondations. Mais celles-ci sont moins importantes pour une maison bois, car la construction est plus légère et on l'appréciera d'autant mieux que le terrain est accidenté. La maison est fixée sur des plots et vide sanitaire, sur un sous-sol maçonné ou sur une dalle béton. Dans les deux derniers cas, on dispose d'une plate-forme de départ, alors que dans le cas d'un plancher sur vide sanitaire, posé sur plots, cette plate-forme est à créer.

 

tji---lvl---lsl-psl-2.jpg

Photo : Trus JoistTM.

Au premier plan du PSL,

 au milieu du LSL,

en arrière-plan une poutre composée d'une âme en OSB et de membrures LVL.

 

 finn.pose_isolation.jpg

 Photo Finnforest 

Pose d'un isolant sur un OSB reposant sur les membrures basses en LVL de poutres en I à âme OSB.

 

 

On suppose que les plots sont alignés et de niveau, et que leur hauteur est suffisante pour permettre aux éléments en bois qui seront posés dessus pour constituer le plancher, de se trouver au moins à trente centimètres au-dessus du sol. Sur ces supports sont posées parfaitement de niveau, les poutres porteuses en lamellé-collé ou en bois composite, LVL (Kerto) ou PSL (Parallam).

 

Des solives, composées de poutres en I, sont fixées perpendiculairement et entre les poutres principales par l'intermédiaire d'étriers métalliques. Les entraxes de pose ont été calculés et optimisés de telle sorte que les petites rives des panneaux qui constitueront le plancher, reposent sur les solives.

Poutres principales et solives doivent présenter toutes les garanties de résistance à l’humidité (classe de service 3).

 

 

 

pose_dalles_osb.jpgplancher_osb_joints.jpg

 

Photos : Finnforest – Le platelage terminé, un joint à la pompe permet de parfaire l'étanchéité.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L'un des avantages des poutres en I, c'est qu'on peut utiliser la membrure inférieure pour y fixer un panneau de contreplaqué CTBX ou un OSB 4 sur lequel est posé un matériau isolant. Sur cet ensemble, après avoir étendu un film pare-vapeur, on fixe solidement des panneaux dérivés du bois pour constituer le plancher. Les dalles sont collées entre elles par un mastic colle. On a ainsi fabriqué un platelage plan et homogène qui constitue la base de départ à la construction.

 

 

Fabrication des murs

Que les murs soient fabriqués sur le chantier ou en atelier, le principe reste le même : il s'agit d'assembler par clouage une ossature en bois composée de montants verticaux et de deux traverses (lisses haute et basse).

 

Les emplacements des ouvertures sont prévus pour y loger les futures menuiseries (portes, fenêtres...). De chaque côté des ouvertures, les montants sont doublés et, au-dessus, comme dans toutes les constructions, on fait un linteau.

 

La largeur des bois utilisés pour l'ossature est le plus souvent de 97, 120 ou 160 mm. L'épaisseur est de 36 ou 45 mm, mais aux jonctions de panneaux, l'épaisseur minimale devant obligatoirement être de 45 mm, c'est cette épaisseur qui est la plus couramment utilisée pour l'ensemble des montants.

 

 

Les effets du vent

Bien sûr, en l'état, cette structure n'est pas stable et si les murs étaient montés tel quel, ils se déformeraient sous la pression du vent.

 

 

pression-depression.jpgLes surfaces exposées directement au vent, dites "au vent", subissent une pression et les surfaces opposées, dites "sous le vent" subissent une dépression. Les deux effets s'additionnent, et agissent ensemble sur la construction en lui faisant subir des sollicitations horizontales qui tendent à la déformer.

 

Les effets du vent sur la façade d'une maison se répercutent sur les murs pignons qui devront résister à la déformation. De même, lorsque le vent souffle sur les pignons, ce sont les murs de façades qui doivent s'y opposer. Pour cela, sont cloués sur l'ossature bois des panneaux de contreplaqué type S2, S3 ou CTBX (ép. mini 7 mm), de particules type P5 ou CTBH (ép. mini 10 mm) ou des panneaux OSB de type 3 ou 4 (ép. mini 8 mm).

 

Comme pour toutes constructions, les panneaux qui sont mis en oeuvre doivent être conformes aux normes, et présenter toutes les garanties d'aptitude aux utilisations structurelles (Norme européenne harmonisée : NFEN 13986). Cette garantie est donnée par l'apposition du marquage CE. De plus, pour l'utilisation en contreventement, les panneaux doivent résister en milieu humide (classe de service II).

 

Les panneaux sont cloués sur leur pourtour et sur les montants et traverses de l'ossature. L'espacement entre fixations ne peut excéder 150 mm sur le pourtour et 300 mm sur les montants intermédiaires. Cet espacement peut être réduit pour augmenter la résistance si besoin, sans toutefois être inférieur à 50 mm. De même, dans certains cas il peut être nécessaire de placer un panneau de chaque côté de l'ossature pour renforcer (x 1,8) la capacité de résistance à la déformation dans le plan. 

 

fixations-contreventement.jpg 

  

Les pointes utilisées sont lisses ou torsadées et d'une longueur suffisante pour une pénétration minimum dans le bois de 35 mm.

 

Rendre pratiquement indéformable dans son plan, un mur en ossature bois composé de montants et de traverses, se nomme le contreventement. En parlant des panneaux on emploie aussi le terme de voile travaillant.

 

L'illustration suivante, dans sa partie gauche, montre la déformation d'une structure sous l'effet des sollicitations horizontales dues à la pression du vent. Dans la partie droite, des exemples de contreventement s'opposant à la déformation de la structure. Un plancher, placé sur les lisses supérieures, s'il a été conçu pour répondre à cette fonction, peut également contreventer l'ensemble en tenant le rôle de poutre au vent.

 

effets-du-vent.jpg 

 

 

Légèreté et préfabrication

Les techniques de constructions bois permettent de fabriquer en usine les éléments de structure des ouvrages, limitant ainsi le temps d’intervention sur chantier dont l’efficacité et la qualité dépendent le plus souvent des aléas des conditions climatiques.

 

Les éléments composant les murs et les planchers sont, le plus souvent pré-équipés.

 

Les murs et planchers sont transportés sur le chantier où ils sont mis en œuvre et assemblés très rapidement grâce à un engin de levage.

 

La construction bois se prête bien à la fabrication industrielle d'éléments standardisés. Le plus souvent, la mise hors d’eau hors d'air d'une maison individuelle, est réalisée en quelques jours et ainsi le second œuvre peut commencer sans délai.

 

 

Les matériaux utilisés pour la structure des murs

Les murs sont composés d'une structure horizontale et verticale en bois et d'un système de contreventement qui peut être en bois sous forme de croix de saint André ou le plus souvent en panneaux dérivés du bois.

 

Ces matériaux, essentiels pour la solidité et la pérennité de l'ouvrage, sont des matériaux structurels et doivent répondre aux normes en vigueur.

 

 

Les bois

Le plus souvent, on utilise des bois résineux pour l'ossature comme pour la charpente. La norme NF P 21-400 définit la qualité des bois à utiliser et la marque CTB Sawn Timber certifie le classement, la précision du sciage et les caractéristiques mécaniques des bois selon les critères de la norme.

 

Les bois utilisés pour la charpente et les structures sont classés en trois classes de résistance : C 18, C24 et C 30. Le plus souvent on utilise la classe C 24 pour les ossatures.

 

Pour éviter les désordres ultérieurs et garantir une bonne durabilité des assemblages, on veillera à utiliser des bois avec un taux d'humidité contrôlé.

-      Les règles CB 71 (Règles de calculs et de conception des charpentes en bois) indique que les valeurs de contraintes admissibles s'appliquent à des bois à 15% d'humidité.

-      Le DTU 31-2 et la norme NF P 21-102 précisent que les bois d'ossature au moment de la mise en œuvre, ne doivent pas dépasser 18% d'humidité.

En pratique, pour la technique de mur ouvert, on utilisera des bois ne dépassant pas 18% et pour la technique de mur fermé, on utilisera des bois ne dépassant pas 14% d'humidité.

 

 

Traitement des bois de structure

Les bois utilisés en structure qui ne présentent pas de durabilité naturelle suffisante, doivent recevoir un traitement préventif en fonction de la classe de risque à laquelle ils sont exposés.

-      La norme NF EN 335 définit 5 classes d'emploi correspondant aux classes d'attaque biologiques des bois.

-      Les certificats de qualité CTB P+ pour les produits de préservation et CTB B+ pour les bois traités auxquels le DTU 31-2 fait référence, garantissent que les produits ou les bois traités ont fait l'objet d'un contrôle rigoureux.

 

 

Les panneaux dérivés du bois

Tous les panneaux à base de bois utilisés dans la construction doivent être conformes à la norme harmonisée NF EN 13986 «Panneaux à base de bois destinés à la construction — Caractéristiques, évaluation de conformité et marquage», et porter le marquage CE.

 

En outre, ils doivent également présenter un marquage identifiant la norme à laquelle ils se rapportent ainsi que la dénomination éventuelle du label dont ils bénéficient.

 

Ils sont présentés soit en panneaux à bords droits soit en dalles usinées sur 2 ou 4 rives prêtes à l'emploi.

 

Pour les panneaux usinés, les dimensions à prendre en compte sont celles de l'élément visible après sa mise en œuvre (format utile). Leurs caractéristiques mécaniques sont définies par les normes :

-      NF EN 12369-1, Panneaux à base de boisValeurs caractéristiques pour la conception des structures — Partie 1 : OSB, panneaux de particules et panneaux de fibres

-      EN 12369-2, — Partie 2 :Contreplaqué.

 

L’emploi de valeurs autres que celles qui sont exprimées dans la norme NF EN 12369-1 peuvent être admises si elles sont basées sur une certification ou si elles font l’objet d’un PV d’essai de la part d’un laboratoire reconnu.

 

Les panneaux utilisés pour le contreventement doivent répondre à la classe de service 2, milieu humide.

Classe de service 2 (milieu humide) : classe de service caractérisée par une teneur en humidité dans les matériaux qui correspond à une température de 20 °C et une humidité relative de l’air ambiant ne dépassant 85 % que quelques semaines par an: classe de service caractérisée par une teneur en humidité dans les matériaux qui correspond à une température de 20 °C et une humidité relative de l’air ambiant ne dépassant 85 % que quelques semaines par an.

 

 

Peuvent être utilisés en contreventement

- Les contreplaqués conformes à la norme NF EN 636 de type S2 ou S3. Dans le cas de panneaux de type S3, la marque de qualité NF Extérieur CTBX apposée sur chaque panneau, atteste de la conformité à cette norme et à l’usage structurel.

- Les OSB 3 ou 4 conformes à la norme NF EN 300. Un certificat de qualité associé à un marquage apposé sur chaque panneau atteste la conformité et le respect de cette norme.

-Les panneaux de particules type P5 conformes à la norme NF EN 312 P5. La marque de qualité CTBH apposée sur chaque panneau atteste la conformité et le respect de cette norme.

- Les panneaux de particules liées au ciment, tels que définis dans la norme NF EN 633 et répondant aux caractéristiques de performance de la norme NF EN 634-2.

 

 

Règles de conception des murs porteurs

Les garanties de résistance aux sollicitations et de durabilité d'un mur porteur extérieur, exigent :

 

- de satisfaire à des exigences mécaniques, descentes de charges et indéformabilité (contreventement). Le choix et le dimensionnement des différents éléments doivent être déterminés selon la norme NF EN 12871 et calculés au moyen des règles CB 71, ou selon l’Eurocode 5 et en respectant les prescriptions du DTU 31.2 - Construction de maisons et bâtiments à ossature bois ;

 

- de satisfaire à des exigences d'étanchéité à l'eau : le DTU 31.2 décrit les revêtements extérieurs susceptibles d'assurer une protection continue et durable ;

 

- de prendre en compte les contraintes hygrométriques et thermiques et plus particulièrement les risques de condensation dans les parois. Il s'agit, soit de paroi à lame d'air ventilée comportant une ventilation intérieure du mur par une lame d'air d'épaisseur supérieure ou égale à 10 mm contre la paroi extérieure et une possibilité d'évacuation de l'eau de condensation; soit d'une paroi sans lame d’air, sans ventilation ni évacuation d'eau. Dans ce cas, l'emploi de panneaux de particules P5 ou d'OSB dans un système traditionnel non ventilé est déconseillé en l’absence d’un pare-pluie. Dans le cas d’emploi d’un panneau de contreplaqué, il ne doit pas être revêtu d'une peau extérieure imperméable à la vapeur d'eau.

 

La perméance des différents matériaux qui constituent la paroi, doit être dégressive, de l'intérieur où elle doit être faible, vers l'extérieur où elle doit être très forte. Le plus souvent, un pare-vapeur est nécessaire, placé du côté chaud du mur, en particulier lorsqu'il est fortement isolé, pour se prémunir contre d'éventuels aléas de mise en œuvre.

 

 

Montage des murs

On sait que le plancher en bois est bien plan et bien isolé. En revanche, la dalle en béton brut présente des irrégularités de surface. De plus, elle est la principale source des remontées d'humidité. Aux emplacements des murs périphériques et des murs de refend, il convient donc de poser une coupure de capillarité, constituée d'un feutre bitumé ou similaire.

 

Sur cette étanchéité, est alignée, calée de niveau et solidement fixée au sol, une pièce debois (semelle d'assise) de la même largeur que les bois qui sont utilisés pour faire l'ossature des murs et suffisamment épaisse pour permettre la fixation la lisse basse.

 

L'étanchéité est arasée ou relevée le long de la semelle et pour combler les éventuels espaces entre la semelle et le béton, on fait un joint à la pompe pour parfaire l'étanchéité.

 

Sur le plancher bois, la semelle d'assise n'est pas nécessaire.

 

Les murs sont fixés sur la semelle d'assise et provisoirement maintenus d'aplomb par des étais.

 

Les différents éléments de murs sont assemblés entre eux par boulonnage.

   

details-ossature-bois.jpg 

 

 

Quelques exemples de montage de parois de mur les plus courantes

Les schémas ci-dessous, présentent quatre principes constructifs de parois de mur parmi les plus courantes : deux exemples avec contreventement intérieur et deux avec contreventement extérieur. Le principe de l'ossature et de l'isolant est comparable, quel que soit le type de paroi.

 

 

Les parois avec contreventement intérieur

Le contreventement est placé du côté intérieur du mur. Dans ce cas, le panneau de structure doit être protégé de l'action éventuelle du feu par une plaque de plâtre.

 

mur-ctvt-interieur.jpg 

Paroi non ventilée (à gauche)

La vêture* extérieure est fixée sur l'ossature et placée contre le matériau isolant, sans ventilation. Elle peut être composée d'un panneau de contreplaqué ou de bois-ciment revêtu d'un revêtement plastique épais. (RPE)

 

Paroi ventilée (à droite)

Une lame d'air est ménagée entre l'isolant et la vêture extérieure.

Un pare-pluie est fixé sur l'ossature et le bardage extérieur est posé sur des contre-lattes fixées au droit des montants verticaux.

 

* La vêture extérieure, appelée aussi peau extérieure, est le nom donné à l'habillage extérieur du mur. Son rôle est à la fois d'assurer l'aspect décoratif de la construction et d'assurer la protection des matériaux qui constitue la structure de l'ouvrage.

 

 

Les parois avec contreventement extérieur

Le contreventement est placé du côté extérieur du mur. Dans ce cas, le panneau de structure doit être protégé de l'action des éléments extérieurs, intempéries et chocs. Cette peau extérieure peut être de natures diverses, bois, panneaux revêtus, laine de bois (Fibragglo), fibre-ciment, pierres, briques, ardoises, bardeaux, crépis hydrauliques sur treillis ou panneaux de laine de bois ou revêtement plastique épais (RPE) sur panneaux.

 

 mur-ctvt-exterieur.jpg

 

Paroi non ventilée (à gauche)

L'application d'un revêtement adhérant sur un panneau extérieur assurant la fonction de contreventement n'est pas autorisée. La mise en œuvre d'un contreventement extérieur sur paroi non ventilée n'est possible que dans le cadre de l'application d'un enduit hydraulique étanche sur armature métallique  ou sur panneaux de laine de bois (cf. DTU 31.2) ou d'un système bénéficiant d'un avis technique (AT) ou d'un agrément technique européen (ATE) favorable à cette technique.

 

Paroi ventilée (à droite)

Une lame d'air est ménagée entre le voile travaillant et la vêture extérieure. Un pare-pluie est posé en lés horizontaux sur le panneau de contreventement. Des contre-lattes sont fixées sur l'ossature principale, pour recevoir l'habillage extérieur. Leur épaisseur constitue la lame d'air.

La vêture extérieure peut être constituée de bardage bois, panneaux revêtus, laine de bois (fibragglo), fibres-ciment, pierre, briques, ardoises, bardeaux, crépis hydrauliques sur treillis ou panneaux de laine de bois ou revêtement plastique épais (RPE) sur panneaux.

 

 

L'industriel  , leader mondial de l’isolation thermique par l’extérieur avec enduit mince sur isolant, a développé le système StoTherm Classic MOB pour apporter un aspect enduit traditionnel aux constructions bois.

-      Son principe : mettre en stabilité la structure extérieure bois afin d’assurer la pérennité du revêtement de finition et supprimer les joints de panneaux.

-      Son application : réalisé avec une pâte sans ciment Sto-Elastofibre (prête à l’emploi), l’enduit mince est armé d’un treillis en fibres de verre, et appliqué sur des plaques de polystyrène expansé collées sur le support.

-      La finition est assurée par un revêtement plastique épais à base de copolymère acrylique ou siloxane ou, par un revêtement granulats apparents.

 

Dernier né de la gamme, le Sto Therm Classic Wood, un système écologique à base de matériaux minéraux et un isolant en fibre de bois.

  

 sto---restaurent.jpg

 

Photo Sto :

Restaurant – "Pizza del arte"

Structure bois avec revêtement extérieur : Sto Therm Classic

MOB finition Sto Silco MP.

 

 

 

logo_sto.jpg

Sto S.A.S.  

224, Rue Michel Carré - BP 40045 - 95872 Bezons Cedex

Service Technique - Tél. 01 34 34 57 26

Site Internet : http://www.sto.fr/  

Contact : sto.fr@stoeu.com  

 

 

logo-symob.jpg 

Syndicat des constructeurs de MOB au sein de la FIBC (Fédération de l'Industrie Bois Construction)

6 avenue de St. Mandé 75012 Paris

Tél . 01 43 45 53 43

Site Internet : www.batibois.org / Contact : fibc@magic.fr

 

                                  

logo-afcobois.jpg 

 

Promouvoir et développer la construction bois dans l'habitat et les lieux de vie

10, rue du Débarcadère - 75017 Paris

Tél. : 01 40 55 14 98

 

Site Internet : www.maisons-bois.org / Contact :info@maisons-bois.org

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30 mars 2006 4 30 /03 /mars /2006 13:00

La Maison à Ossature Bois (MOB)

Partie II : Ancrage – Détails des liaisons paroi / plancher / toiture

 

Dans l'article précédent, les murs ont été érigés, les éléments qui les composent, ainsi que les angles, ont dû être assemblés entre eux.

De même, les murs doivent être solidement ancrés au sol pour garantir une parfaite stabilité de l'ouvrage.

 

L'ancrage au sol

Très souvent, la descente de charges (i.e. le poids de la construction : couverture, charpente, plancher, murs) équilibre les risques de soulèvement. Mais la météo est parfois capricieuse, et il faut toujours prévoir des vents forts, voire un risque de tempête.

 

Les murs ou sections de murs sont fixés solidement au sol par des ancrages mécaniques. Dans la dalle béton, on utilise le plus souvent des goujons d'ancrage métalliques à expansion ou des scellements chimiques. Sur un plancher bois, l'ancrage se réalise par boulonnage sur les poutres sous-jacentes.

 

Les ancrages sont positionnés au droit de montants verticaux d'ossature, sur lesquels ils sont fixés. Les principales fixations doivent se situer aux angles et de chaque côté des ouvertures. 

 

Par mesure de sécurité et pour maintenir la lisse basse bien droite, outre les ancrages principaux, il convient de la fixer au moins tous les deux montants.

 

Les ancrages par goujons métalliques

Lors de son expansion ou de sa mise en charge, la cheville mécanique exerce une compression sur une zone de béton, appelée « cône de compression ». Une cheville placée au milieu d'une dalle, utilise toute la surface de béton autour d'elle et reprend une charge de service optimum, appelée « pleine dalle ».

 

En revanche, si la fixation est implantée à proximité d'un bord, une zone de béton n'est plus disponible pour supporter une charge maximum.

 

De même, si deux fixations sont situées à proximité l'une de l'autre, l'interférence des cônes de compression sollicite plusieurs fois une même surface de béton. Dans ce cas, il conviendra également d'appliquer un coefficient de réduction de charge.

 
 
 Goujon Hilti HSA m 10-140
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   

Assemblage des éléments de mur

Lorsqu'un mur est composé de plusieurs segments, ils sont assemblés entre eux par boulonnage (Au moins trois boulons de diamètre 10 mm sur la hauteur d'un montant). Une fixation à dix centimètres minimum de chaque extrémité de montant et une ou deux autres réparties sur la hauteur.

 

Pour assembler les angles, la même technique est employée, mais comme on le voit sur le croquis ci-contre, un montant supplémentaire est nécessaire pour raccorder les deux murs en angle et pour apporter de la rigidité à cet endroit de la construction, des plus sollicités par la déformation, sous les effets du vent.

 

Les murs sont fixés au sol et ils sont également fixés entre eux. Pour rigidifier l'ensemble, une lisse de chaînage est fixée sur la lisse haute (qui peut être une sablière dans le cas où elle reçoit des éléments de toiture). On prend soin de croiser les assemblages dans les angles.

 

Cette lisse rigidifie l'ensemble, maintient la partie haute des murs dans un bon alignement et permet de préparer la pose du plancher d'étage ou de comble.

 
 
Mur posé sur dalle béton
On peut y associer le plancher à entrevous, pour lequel la technique est identique, que la dalle béton soit sur terre plein, sur vide sanitaire ou sur sous-sol.
Les habillages extérieurs peuvent être de tous types, bardage bois, crépis hydraulique sur armature métallique, revêtement plastique épais sur complément d'isolation extérieur, petits éléments de bardage ou éléments maçonnés (briques ou pierre).
Les points singuliers
Il convient ici de mettre en évidence les détails de mise en œuvre qu'il est important de respecter.
Un soin tout particulier doit être apporté pour protéger les éléments en bois des remontés d'humidité venues du sol.
- Un film polyéthylène faisant barrière de capillarité doit être correctement posé au sol, recouvrir le muret de soubassement, remonter et couvrir la planelle de coffrage de la dalle. Il ne doit pas y avoir de rupture de ce film. Les lés doivent être largement recouverts entre eux pour assurer une parfaite étanchéité.
- La semelle d'assise est également posée sur une barrière de capillarité et sur des joints préformés, qui garantissent une parfaite protection contre les remontées d'humidité.
 
Autres points singuliers :
- Le film pare-vapeur est fixé sur l'ossature alors que la plaque de plâtre est fixée sur un profil métallique, ce qui crée un espace pour insérer la câblerie et les boîtiers d'appareillages électriques, évitant ainsi de pratiquer des ouvertures dans le pare-vapeur.
- Un pare-pluie est posé sur le voile de contreventement et le bardage extérieur est posé sur des contrelattes fixées sur les montants d'ossature. Elles assurent un espace suffisant pour créer une ventilation. En bas de paroi, une grille anti-rongeur protège des intrusions de petits animaux indésirables, tout en permettant le passage de l'air.
- Les éléments de bardage en bois doivent recouvrir le joint entre la semelle d'assise et la dalle béton de 30 mm au moins et un espace de 200 mm au moins doit être ménagé entre le bas du bardage et le sol.  
 
 
Mur posé sur plancher bois
On peut y associer tous les types de poutraisons, qu'elles soient en bois massif, lamellé-collé, poutres en "I" de tous types, PSL, LVL ou LSL et que le platelage soit réalisé sur plots béton, sur vide sanitaire ou sur sous-sol.
Les habillages extérieurs peuvent être de tous types : bardage bois, crépis hydraulique sur armature métallique, revêtement plastique épais sur complément d'isolation extérieur, petits éléments de bardage ou éléments maçonnés (briques ou pierre).
 
 
Les points singuliers :
- La semelle d'assise est posée sur une barrière de capillarité. Si les irrégularités de surface du muret de soubassement le nécessite, il peut être nécessaire de compléter l'étanchéité par joints préformés.
- Sur plots béton ou sur vide sanitaire, la hauteur de réservation sous les éléments en bois ou dérivés du bois, ne doit pas être inférieure à 300 mm.
- Les vides sanitaires doivent être correctement ventilés par des grilles disposées judicieusement sur le pourtour de la construction. La surface des ces ouvertures doit être au moins égale à 1/150ème de la surface totale à ventiler.
- Un film pare-vapeur est disposé sur les solives, avant la pose des dalles de plancher.
- Dans le cas ou la pose de carrelage sur panneaux dérivés du bois est prévue, il convient de prendre les dispositions nécessaires pour assurer une meilleure rigidité du plancher, en particulier en calculant la section des solives avec une flèche inférieure au 1/400ème habituel pour ce type d'ouvrage, mais se rapprochant de 1/600ème. L'entraxe de pose des solives devra être resserré pour que la flexion du panneau soit elle aussi proche de 1/600ème. Les dalles utilisées doivent être obligatoirement de classe de service 2, milieu humide, assemblages collés. Le carrelage doit être posé sur un dispositif (disposant d'un AT valide ou d'un ATE) de désolidarisation du support. 
- L'isolation du plancher est posée sur un panneau, (CTBX ou OSB4) fixé sur la membrure inférieure des poutres en "I" ou sur des tasseaux cloués sur les flancs des solives.
 
Liaison d'un plancher intermédiaire sur paroi extérieure
Sur le croquis ci-contre, on note le cas particulier d'un changement de revêtement extérieur.
On peut y associer tous les types de solives, qu'elles soient en bois massif, poutres en "I" de tous types, PSL, LVL ou LSL.
 
 Les points singuliers :
- La lisse haute de la paroi inférieure est surmontée d'une lisse de chaînage sur laquelle reposent les solives du plancher.
- La paroi supérieure est montée et fixée sur la plate-forme compose des solives et des dalles de plancher.
- Une solive d'about ferme les extrémités de travées. Compte tenu de la hauteur, il est préférable d'utiliser un lamellé-collé, un LVL ou un LSL pour leur stabilité.
- Une bande composée d'un panneau de même type que le contreventement, fait la liaison entre les parois haute et basse.
- Le plafond en plaques de plâtre est posé sur rails et suspentes.
- On remarque la continuité du pare-vapeur vertical d'un étage à l'autre et le raccordement avec le pare-vapeur horizontal posé sur la plaque de plafond, sous l'isolant.
- Un profil rejet d'eau en alu assure la jonction entre les deux types de revêtements extérieurs (s'il y a lieu).
- Dans le cas particulier de l'exemple ci-contre et en fonction des possibilités de préfabrication, le complément d'isolation extérieure support d'enduit étant collé en atelier, la partie couvrant la solive d'about peut-être remplacée par des lames de bardage, en continuité avec l'étage supérieur.
  
Liaison d'une paroi extérieure et de la toiture
Le croquis ci-contre n'est bien sur qu'un exemple, car la configuration change selon le type de charpente (traditionnelle ou fermettes) et la destination des combles (perdus ou habitables).
Il faut observer l'importance de la ventilation, ici symbolisée par les flèches bleues.
Le choix est fait ici d'un écran rigide, protection durable et efficace de l'isolant contre le vent, la poussière, la neige poudreuse et les ruissellements éventuels.
De plus, c'est un excellent complément d'isolation phonique.
 Les points singuliers
- Le contre-liteau assure le relèvement des liteaux de telle sorte qu'il soit ménagé une ventilation suffisante sous les éléments de couverture (40 mm au moins et 60 mm pour les rampants supérieurs à 12 mètres). De plus il permet aux éventuelles eaux de ruissellement de s'écouler librement vers l'égout. Il est fixé sur les chevrons à travers l'écran sous-toiture.
- Un jeu de 10 mm minimum est ménagé entre les lames de bardage et l'habillage horizontal pour assurer la ventilation.
- On remarque la continuité du pare-pluie qui chapote la lisse de chaînage et fait la liaison avec le pare-vapeur intérieur.
- Le pare-vapeur situé entre la plaque de plâtre du plafond rampant et l'isolant fait la liaison avec le pare-vapeur de la paroi verticale.
- La lisse de chaînage a été usinée à la pente du toit pour recevoir l'appui des chevrons. Il est également possible d'utiliser une chanlatte. 
- Dans le cas ou le choix est fait de ne pas poser d'habillage horizontal de bas de pente, lierne et tasseaux horizontaux sont supprimés, les lames de bardage viennent au droit sous les chevrons. L'habillage peut se faire sur ou sous les chevrons par du lambris ou du panneau dérivé du bois.
 
Liaison d'une paroi extérieure et de la toiture, dans le cas d'une charpente industrielle de type fermette
Le croquis ci-contre n'est bien sur qu'un exemple, la configuration peut changer selon la pente du toit et qu'il s'agisse de combles (Le plus souvent fermettes de type "W") perdus comme ici ou de combles habitables. (Le plus souvent fermettes de type "A")
Il faut observer l'importance de la ventilation, ici symbolisée par les flèches bleues.
Le choix est fait ici d'un écran rigide, protection durable et efficace de l'isolant contre le vent, la poussière, la neige poudreuse et les ruissellements éventuels.
De plus, c'est un excellent complément d'isolation phonique.
Afin de présenter un autre type de vêture extérieure, le choix à été fait ici d'un parement en briques pleines.
Le parement intérieur en plaque de plâtre est posé sur tasseau bois (section 40 x 40 mm) ce qui permet à la fois de placer un complément d'isolation intérieur et de ménager un passage suffisant pour le passage des tuyauteries, des gaines et des boîtiers d'appareillages électriques, sans être contraint de couper ou percer le pare-vapeur.
L'isolation est ici en 220 mm d'épaisseur en deux couches qui peuvent être croisées.
 
Les points singuliers
- Le contre-liteau assure le relèvement des liteaux de telle sorte qu'il soit ménagé une ventilation suffisante sous les éléments de couverture (40mm au moins et 60mm pour les rampants supérieurs à 12 mètres). De plus il permet aux éventuelles eaux de ruissellement de s'écouler librement vers l'égout. Il est fixé sur les chevrons à travers l'écran sous-toiture.
- Un jeu d'une vingtaine de millimètres est ménagé entre les briques de parement et l'habillage horizontal pour assurer la ventilation.
- Il peut être conseillé de poser un fin grillage dans l'angle rentrant entre le contreventement revêtu du pare-pluie et l'habillage horizontal de l'avancée de toiture, afin d'éviter le passage d'insectes indésirables qui pourraient élire domicile dans les combles en y construisant des nids.
- Les entraits de fermettes sont fixés sur les lisses de chaînage par l'intermédiaire d'équerres de charpente.
- On remarque l'assemblages des éléments de fermettes avec des connecteurs métalliques à griffes posés à la presse.
- Un renfort est nécessaire entre l'entrait et l'arbalétrier de la fermette, à l'aplomb du support. Ce renfort peut être soit un coin, soit une jambette. Dans le cas d'absence ou de petit débord de toiture, si la coupe de l'arbalétrier vient couvrir l'aplomb du support, ce renfort n'est pas nécessaire.
- Des pattes à scellement fixées sur l'ossature à travers le pare-pluie et le contreventement, sont placées tous les cinq rangs de briques (2 au m² minimum).
- Les pattes à scellement sont pliées de telle sorte que d'éventuel ruissellement de condensation, s'écoule côté maçonnerie.
- Le doublage en maçonnerie est auto-porteur et prend appui sur la dalle béton, de la même manière que la paroi. Il doit donc être posé sur un relevé d'étanchéité, fixé sur les lisses basse et d'assise de la paroi. Le pare-pluie vient recouvrir le relevé d'étanchéité. Il convient donc de prévoir des chantepleures à intervalles réguliers, pour permettre l'écoulement des eaux de ruissellement.
- On remarque la continuité du pare-pluie qui chapote la lisse de chaînage et fait la liaison avec les pares-vapeur intérieurs.
- Les pares-vapeur verticaux du mur et horizontaux du plafond se recouvrent dans l'angle et font la liaison avec le pare-pluie.
- Le pare-vapeur horizontal du plafond est placé immédiatement sur la plaque de plâtre.
- Le pare-vapeur vertical est fixé sur l'ossature principale et non derrière le parement intérieur, de telle sorte que l'espace ménagé par l'épaisseur du tasseau (ici 40 mm) permette le passage des tuyauteries et des gaines et appareillages électriques, sans les endommager.
  
 
Les éléments de mur constituant les parois extérieures sont assemblés et érigés, les ancrages au sol sont réalisés, les points de raccordement entre paroi et planchers bas et intermédiaire sont détaillés ainsi que la liaison avec la couverture.
Prochainement : l'intégration des menuiseries sera évoquée ainsi que les revêtements extérieurs.
 
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30 mars 2006 4 30 /03 /mars /2006 12:59

La Maison à Ossature Bois (MOB)

Partie III : Cas de la toiture plate et intégration des menuiseries dans les parois de mur

 

 

Dans les articles précédents,

- nous avons évoqué les arguments en faveur de la construction bois, expliqué la technologie et le contreventement, le montage et la composition des parois ;

- une fois les murs érigés, et afin que l'ensemble se transforme en construction stable, il a fallu assembler les parois de mur entre elles et les ancrer au sol. Il était alors nécessaire de détailler les liaisons entre les parois verticales et les autres éléments de la construction, les planchers bas, les planchers intermédiaires et enfin la toiture.


Pour être complet, il nous reste à détailler dans ce troisième volet

- d’une part le cas particulier de la toiture plate non accessible ;

- d’autre part l'intégration des menuiseries, autre point essentiel de la MOB.

 

 

Cas particulier de la liaison entre paroi ossature bois et toiture plate

Dans certains cas, comme pour une extension par exemple, on peut être amené à construire une ossature bois dotée d'une toiture plate, avec une étanchéité multicouches. Ce type de construction est réservé aux toitures dites « inaccessibles » (on ne peut y accéder que pour les travaux d'entretien).

A ce jour et après la parution du nouveau DTU 31-2, la seule toiture plate admise est la TOITURE CHAUDE à l'exclusion de toutes autres interprétations. Cette décision prise par la commission de ce DTU est justifiée par de nombreuses pathologies avérées sur les toiture froides, généralement mal ventilées.

- Le calcul de l'épaisseur de l'isolant tient compte d’une part du rapport entre les températures extérieure et intérieure et d’autre part des résistances thermiques de l'isolant et de son support.

- On admet que les bâtiments d'habitation sont des locaux à hygrométrie moyenne.

- Le film pare-vapeur posé sur le panneau support doit présenter un coefficient Sd égal ou supérieur à 6 fois celui de la membrane d'étanchéité.

- Les toitures terrasses plates bénéficient en réalité d'une pente comprise entre 1 et 5%. Afin d'éviter les retenues d'eau, et compte tenu des déformations dues aux charges de service, la pente mesurée en tout point de la couverture ne doit pas être inférieure à 1%, ce qui conduit, dans les cas les plus courants, à prévoir une pente de 3 à 5%.

- Il convient d'être prudent concernant les surcharges climatiques et en particulier les surcharges de neige. L'acrotère peut en effet occasionner les accumulations. Par ailleurs, si la construction est adossée à un autre bâtiment plus haut, le vent peut provoquer une surcharge importante localisée. Il est donc prudent d'en tenir compte dans les calculs, en majorant les surcharges de base. Dans certaines régions où la neige peut être présente plusieurs mois de suite, il est bon d'incorporer une partie de ces charges comme étant permanente.

- L'acrotère, composé ici comme une paroi d'ossature mais avec un panneau dérivé du bois de chaque côté, permet la pose de l'isolant sur une hauteur égale ou supérieure à celle de l'isolant principal.

- Aux poutres en bois massif on peut associer toutes les autres sortes de poutres, en "I", lamellé-collé, PSL, LVL ou LSL.


Point singulier : un soin tout particulier doit être apporté à l'étanchéité et à la ventilation

- le pare-pluie vient recouvrir la lisse haute d'acrotère et fait le lien avec l'étanchéité ;

- on remarque la liaison des pares-vapeur vertical de la paroi et horizontal du plafond et sa continuité en passant sur la lisse de chaînage, devant la panne d'about, sous la lisse basse d'acrotère et se termine par un relevé sur l'épaisseur de l'isolant support d'étanchéité ;

- l'acrotère est recouvert par un couronnement métallique en zinc, cuivre ou inox. Il est maintenu en place par des agrafes du même métal, qui se clipsent dans les pinces latérales ;

- la pièce de couronnement d'acrotère est fixée de telle manière qu'elle assure la ventilation de la contre-face du bardage.



Intégration d'une porte-fenêtre dans une paroi ossature bois sur plancher avec solivage poutre en "I" et sur vide sanitaire


e2r-cuiller.jpg- la porte-fenêtre est ici posée sur un plancher constitué de poutres en "I" sur vide sanitaire. De la même manière, on peut associer toutes les autres sortes de poutres, qu'elles soient en bois massif, lamellé-collé, PSL, LVL, LSL, et ce quelle que soit la technique : plots bétons, vide sanitaire ou sous-sol. Elle peut être également posée sur dalle béton, sur plancher à entrevous et que ce soit sur terre-plein, sur vide sanitaire ou sur sous-sol ;

- On remarque le soin particulier apporté aux étanchéités, effectué par des joints préformés et complétés par un joint souple à la pompe. De même, le pare-pluie est posé en continuité et fait le lien avec le pare-vapeur intérieur.

Il faut également noter la ventilation des différents éléments. Celle de la pièce d'appui est réalisée grâce à des bandes de joint préformé.

Au-dessus de l'ouvrant, et fonction de sa largeur, le linteau peut être renforcé par une traverse en bois composite, L/C, PSL, LVL ou LSL.


angle-fenetre-merlot.jpgLa photo ci-contre présente une fenêtre en cours de finition de pose. Les pièces d'encadrement ne sont pas encore posées et on peut remarquer le soin apporté à la pose du pare-pluie, afin qu'il assure une bonne continuité et une parfaite liaison avec le bâti.

 

L'espace de ventilation derrière le bardage, posé sur contrelattes, est bien visible.


pf-dans-ob-sur-plancher-bois.jpg
Point singulier : un soin tout particulier doit être apporté à l'étanchéité et à la ventilation

- la semelle d'assise est posée sur une barrière de capillarité. Si les irrégularités de surface du muret de soubassement le nécessitent, il peut être nécessaire de compléter l'étanchéité par joints préformés ;

- on remarque la continuité entre la barrière de capillarité et le pare-pluie qui vient le recouvrir ;


- le pare-pluie qui recouvre la solive d'about est rabattu sur la dalle de plancher, sur une largeur suffisante pour permettre de faire reposer le calage de la pièce d'appui et les joints d'étanchéité, remonter sur la pièce d'appui et la recouvrir pour recevoir la traverse basse du bâti ;


- sur plots béton ou sur vide sanitaire, la hauteur de réservation sous les éléments en bois ou dérivés du bois ne doit pas être inférieure à 300 mm. Il convient de préciser que c'est un minimum et que 500 à 600 mm sont conseillés ;


- les vides sanitaires doivent être correctement ventilés par des grilles disposées judicieusement sur le pourtour de la construction. La surface de ces ouvertures doit être au moins égale à 1/150ème de la surface totale à ventiler ;


- la pièce d'appui bois est recouverte par un habillage métallique. La ventilation entre le bois et métal est assurée par la disposition de bandes de joint préformé, dont l'épaisseur permet de créer un passage d'air ;


- un film pare-vapeur est disposé sur les solives, avant la pose des dalles de plancher ;


- dans le cas où la pose de carrelage sur panneaux dérivés du bois est prévue, il convient de prendre les dispositions nécessaires pour assurer une meilleure rigidité du plancher, en particulier en calculant la section des solives avec une flèche inférieure au 1/400ème habituel pour ce type d'ouvrage, mais se rapprochant de 1/600ème. L'entraxe de pose des solives devra être resserré pour que la flexion du panneau soit elle aussi proche de 1/600ème. Les dalles utilisées doivent être obligatoirement de classe de service 2, milieu humide, assemblages collés. Le carrelage doit être posé sur un dispositif (disposant d'un AT valide ou d'un ATE) de désolidarisation du support ;


- l'isolation du plancher est posée sur un panneau, (CTBX ou OSB4) fixé sur la membrure inférieure des poutres en "I" ou sur des tasseaux cloués sur les flancs des solives ;


- en partie haute, le pare-pluie passe sous les traverses de linteau, côté intérieur où il est recouvert par le pare-vapeur, côté extérieur il remonte sur le contreventement ;


- la partie saillante de la traverse haute de l'encadrement est recouverte d'un larmier en profil métallique, fixé sur le contreventement. Le pare-pluie le recouvre pour permettre un bon écoulement des éventuelles eaux de ruissellement ;


- le larmier est fixé de telle sorte qu'il assure à la fois la ventilation de la pièce de bois et de l'espace entre bardage et pare-pluie ;


- latéralement, les lames de bardages viennent s'accoter aux montants de l'encadrement.

 
 

Intégration d'une fenêtre dans une paroi ossature bois sur dalle béton, liaison avec un plancher intermédiaire et changement de vêture extérieure entre niveaux


cenomane-angle-fenetre.jpgLa fenêtre, ici avec volets battants bois, est intégrée dans une paroi ossature bois, montée sur dalle béton. De la même manière, on peut associer les planchers à entrevous, que ce soit sur terre-plein, sur vide sanitaire ou sur sous-sol. Elle peut être également posée sur toutes sortes de poutres, qu'elles soient en bois massif, lamellé-collé, PSL, LVL, LSL ou poutres en "I", et ce quelle que soit la technique : plots bétons, vide sanitaire ou sous-sol.

On remarque le soin particulier apporté aux étanchéités, effectué par des joints préformés et complétés par un joint souple à la pompe.

- Les pièces de calage garantissent un espacement régulier et évitent l'écrasement des joints et mastics.

- Le pare-pluie est posé en continuité et fait le lien avec le pare-vapeur intérieur.

- Le bardage bois de l'étage est ventilé grâce à la pose sur contrelattes.

- La ventilation de la pièce d'appui est assurée grâce à des bandes de joint préformé posé entre le bois et son habillage métallique.

- Au-dessus de l'ouvrant, le linteau est renforcé par une traverse en bois composite, L/C, PSS, LVL ou LSL pour permettre l'appui des solives du plancher supérieur, sans risque de déformation ultérieure.

- Le bâti de l'ouvrant est fixé sur les bois d'ossature par des équerres métalliques.

- Les gonds de volets sont fixés sur les montants verticaux de l'encadrement.

- Des renforts en profil alu sont posés en parties haute et basse de l'isolant extérieur, support du RPE (Revêtement Plastique Epais) Au-dessus de la traverse haute d'encadrement, ce profil forme larmier.

- De même, un profil larmier est placé en partie basse du bardage bois, venant couvrir le RPE et son support.




f-ds-ob-s-d-beton-lien-pl-inter.jpg

Point singulier : un soin tout particulier doit être apporté à l'étanchéité

Du bas, vers le haut :


- la semelle d'assise est posée sur une barrière de capillarité. Si les irrégularités de surface de la dalle béton le nécessitent, il peut être nécessaire de compléter l'étanchéité par joints préformés ;


- on remarque la continuité entre la barrière de capillarité qui passe sous la dalle béton, remonte derrière la planelle, passe sous la semelle d'assise et remonte côté intérieur pour faire la jonction avec le pare-vapeur ;


- la pièce d'appui de la fenêtre est posée sur les traverses d'allège par l'intermédiaire d'un calage qui assure un espace régulier et évite l'écrasement des joints.


cenomane-angle.jpg

- la pièce d'appui bois est recouverte par un habillage métallique. La ventilation entre le bois et métal est assurée par la disposition de bandes de joint préformé, dont l'épaisseur permet de créer un passage d'air ;


- le pare-vapeur est rabattu sur les traverses d'allège (sous le calage)


- la traverse basse du bâti est posée sur la pièce d'appui, une bande de joint préformée assure l'étanchéité entre ces deux pièces. Une bande de film pare-vapeur est posée sur la pièce d'appui et sous le joint, est rabattue pour faire la jonction avec le pare-vapeur intérieur ;


- de la même manière, une bande de film pare-pluie est placée entre le calage de la traverse haute de l'encadrement et les traverses de linteau et remonte côté extérieur, sur le contreventement et côté intérieur et fait la jonction avec le pare-vapeur ;


- les pièces d'encadrement sont usinées en chanfrein pour recevoir un joint souple à la pompe entre elles et le bâti ;


- on remarque la liaison des films pare-vapeur de mur et plafond et la continuité sur la lisse de chaînage, devant la solive d'about, entre le panneau de plancher et la lisse basse d'étage, pour remonter côté intérieur derrière la plaque de plâtre ;


- la partie saillante de la traverse haute de l'encadrement est recouverte d'un larmier en profil métallique, fixé sur le contreventement. Il sert également de renfort bas du revêtement extérieur ;


- en parte haute, au niveau du changement de vêture, le larmier est fixé de telle sorte qu'il assure la ventilation de l'espace entre bardage et pare-pluie, il recouvre le revêtement extérieur qui est renforcé par un profil alu.



 

A l'issue de ce troisième volet sur la construction à ossature bois, l'ouvrage est presque achevé. Les murs ont été assemblés, érigés et solidement ancrés au sol. Les planchers sont posés ainsi que la toiture. Nous avons détaillé avec le plus de précisions possibles les points importants et singuliers. Les menuiseries, portes fenêtres et fenêtres sont intégrées dans les parois verticales.

Un soin particulier a été donné pour parfaire l'étanchéité à l'air et à l'eau. Des barrières de capillarités, joints préformés et joints souples ont été posés chaque fois que nécessaire, afin d'éviter les remontées d'humidité ou les passages d'air.

Le rôle essentiel des films pare-pluie et pare-vapeur, a été mis en évidence.

Tous les ingrédients d'une maison saine, dans laquelle il fait bon vivre, solide, durable et économe en énergie sont réunis. L'architecture a été choisie avec soin, afin que cette construction s'intègre parfaitement dans le paysage.


alaska-45.jpg

Pourtant, au-delà sa géométrie et de sa conception générale, c'est sa "peau" extérieure qui lui donnera tout son caractère, son image. Un grand choix de matériaux permet de jouer avec les couleurs, les formes, la brillance, faisant varier l'aspect visuel au gré des changements de lumière. Les revêtements extérieurs seront l'objet d'un prochain dossier, avec – évidemment - une large part consacrée au bois.

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30 mars 2006 4 30 /03 /mars /2006 12:59

La Maison à Ossature Bois (MOB)

    

Partie IV : La peau extérieure, le ton de la construction


Dans les trois précédents articles, la technologie de la construction bois a été détaillée : parois de murs, planchers, liaisons des éléments, toiture et pour clore la maison, l'intégration des menuiseries.

Dans les différents exemples de composition de parois proposés, nous nous sommes efforcés de varier les techniques d'habillage extérieur : Bardage bois, crépis, éléments maçonnés.

Il reste à donner la touche finale à cette construction : son habillage extérieur.

En dehors de l'architecture générale de la construction, de son orientation et de son intégration dans le milieu naturel, autant d'éléments qui lui donnent son caractère, le choix de la peau extérieure est déterminant pour lui donner le ton qu'elle mérite.



Les choix

La fonction essentielle de l'habillage extérieur est de protéger la structure contre les intempéries et les chocs. Il doit être mis en œuvre de telle sorte que les eaux de ruissellement soient à la fois rejetées vers l'extérieur et canalisées vers le sol.

Le choix des vêtures est immense et peut combiner matériaux, couleurs, sens de pose, courbures, etc.

Dans ce dernier volet consacré à la MOB, nous décrivons les choix les plus courants, ceux qui sont le plus souvent utilisés pour la construction individuelle.

Les lames à bardage

- Bois traité ou non traité, avec ou sans finition, de différents profils

- Bois traité haute température – Bois rétifié ®

- Fibre de bois et résine

- Fibre-ciment.

- PVC

- Métal

Les panneaux dérivés du bois

- Les contreplaqués

- Les panneaux bois-ciment

- Les autres panneaux


Les bardeaux ou tuiles de bois

 

Les enduits

- Hydrauliques sur ossature métallique (avec ou sans lame d'air)

- Enduits sur isolants (Fibragglo / Polystyrène)

 

Le doublage maçonné

 

Les petits éléments de façade (attachés)

- Terre cuite

- Grès cérame

- Pierre naturelle

- Mortier de ciment et fibre de verre

 

 

Les lames à bardage

- Références normatives : dimensionnement, prescriptions, conditions de mise en œuvre et règles d'exécution des ouvrages de revêtements extérieurs en bois et matériaux dérivés du bois sont décrit dans le DTU 41-2 (NF P 65-210-1) Travaux de bâtiment – Revêtements extérieurs en bois.

- Généralités : les lames à bardage sont des éléments de largeurs variant de 90 à 150 mm et de longueurs de 2 à 6 mètres. Quelles soient en bois, matériaux dérivés du bois, fibres de bois, bois résine ou bois ciment, elles imposent une mise en œuvre sur une ossature secondaire, fixée à travers le contreventement (s'il est placé côté extérieur) et le matériau pare-pluie, dans l'ossature verticale sous-jacente. La section minimum des tasseaux formant l'ossature secondaire est de : 22 x 35 mm lorsqu'ils sont espacés de 300 à 400 mm et 27 x 35 mm lorsqu'ils sont espacés de 400 à 650 mm.

Ils sont disposés selon l'orientation des lames, (horizontale, verticale ou oblique) de telle sorte qu'ils assurent la continuité de la ventilation entre le bardage et la structure.

 

 

La pose sur double liteaunage augmente l'épaisseur de la lame d'air, et permet donc une meilleure ventilation du bardage, dont la durabilité se trouve accrue. Elle est particulièrement destinée à la pose verticale et aux façades très exposées aux intempéries. Pour les poses obliques et verticales, il convient de tenir compte des vents dominants : la languette des lames doit être dirigée face au vent.

 

Lames en bois

Les lames à bardage et les bardeaux sont généralement de la classe de risque d'attaque biologique 3. La définition de cette classe correspond à la situation dans laquelle le bois n'est ni abrité, ni en contact avec le sol, soit continuellement exposé aux intempéries, soit à l'abri des intempéries, mais soumis à des humidifications fréquentes.

Essences naturellement durables en classe de risque 3 sans traitement : Douglas, Mélèze, Western Red Cedar, Châtaignier, Chêne, Azobé, Sipo.

Deux essences sont naturellement durables à très durables en classe de risque 4 sans traitement : l'Iroko et le Teck.



L'épaisseur minimale des lames est fixée à 15 mm quand les lames sont posées sur des supports espacés au maximum de 400 mm, sauf pour les lames de section trapézoïdale en Western Red Cedar et Mélèze, pour lesquelles l'épaisseur peut être de 13 mm. Pour les entraxes de supports compris entre 400 et 650 mm, l'épaisseur minimale est de 18 mm.

La largeur exposée aux intempéries des lames ne doit pas excéder 7,5 fois leur épaisseur(maximum 10 fois pour le Western Red Cedar). La largeur du recouvrement ou de l'emboîtement doit être supérieure au dixième de la largeur totale de la lame.

La fixation des lames s'effectue à l'aide de pointes crantées, de vis ou agrafes divergentes en qualité inox ou similaire. Une seule fixation est nécessaire pour les lames de largeur exposée inférieure à 125 mm et pour les lames à emboîtement,cette fixation peut être disposée soit de façon invisible, dans le chanfrein, soit de façon visible, mais de telle sorte qu'elle soit placée à 15 mm au moins de l'assemblage. Deux fixations sont nécessaires pour les lames de largeur exposée supérieure à 125 mm.



La répartition se fait au tiers de la largeur, mais en préservant toujours une marge de 15 mm par rapport à l'assemblage, qu'il soit à mi-bois ou à rainure et languette.




Les finitions en parties hautes et parties basses sont détaillées dans les croquis figurant dans les numéros précédants.



Les raccordements d'angles ne présentent pas de difficultés particulières. Par ailleurs, le plus souvent, les fabricants de lames à bardage commercialisent des profils spécialement étudiés et de la couleur des lames.

Le schéma ci-contre détaille les raccords courant, angles rentrant et sortant et raccordement avec une menuiserie.



 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

 

 

Lames en bois massif traité haute température (Bois Rétifié ®)

Le bois est préalablement séché à une température moyenne de 170°. Il est ensuite traité dans un four, à une température pouvant atteindre 240°. A ce stade, la structure moléculaire du bois subit des modifications irréversibles et définitives. L'eau est totalement évacuée des fibres, la densité est augmentée. Après traitement, les bois sont refroidis par arrosage. Ils reviennent progressivement à température ambiante, à laquelle ils gardent les propriétés de stabilité et de durabilité acquises à haute température. La qualité du bois rétifié est dépendante de celle du bois d'origine.

Les essences courantes sont le Sapin, le Pin sylvestre, l'Epicéa, le Hêtre et le peuplier.

Le procédé permet de rendre durable, sans traitement, des essences qui ne le sont pas habituellement(gain 1 à 2 classes de risque).

Il convient de respecter les prescriptions du fabricant pour les fixations, pour ne pas risquer les fentes de lames.


Lames en fibres de bois-résine

Ces produits sont fabriqués suivant les mêmes techniques que les panneaux dérivés du bois(panneaux de particules ou panneaux de fibres). Leur masse volumique est supérieure à 800 kg/m3.

Les lames sont revêtues d'une peinture acrylique multicouche. Certaines présentent un état de surface en relief, rappelant l'aspect du bois.

Les spécifications et règles de mise en œuvre de ces produits sont soumis à la procédure d'avis technique.

Lames en fibres-ciment 

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les principaux composants sont le ciment et la silice avec de la fibre de cellulose, de lin ou de chanvre comme liant. La cohésion du produit est donnée par pressage.

La masse volumique est élevée, de l'ordre de 1200 à 1350 kg/m3.

Résistant au feu, insensibles aux insectes et champignons, les lames en fibres-ciment présentent une excellente durabilité. Les fabricants proposent généralement une gamme d'accessoires de pose et de fixation, adaptés.

Les spécifications et règles de mise en œuvre de ces produits sont soumis à la procédure d'avis technique.

 

Lames PVC

 

 

 

Moulées ou extrudées, les lames présentent une faible épaisseur, leur permettant d'être plus légères que les lames bois. Formes, dimensions, aspect, couleurs et états de surface sont nombreux. La pose et l'entretien sont faciles.

 

Les spécifications et règles de mise en œuvre de ces produits sont soumis à la procédure d'avis technique. Toutefois, ils sont mis en œuvre sur ossature secondaire, avec lame d'air, comme les bardages bois.

 

Certains fabricants proposent des systèmes complets de revêtement de façade, incluant tous les accessoires nécessaires à la pose. Les aspects sont variés et peuvent imiter à s'y méprendre, le bois, la brique ou le crépis. Le matériau peut être une mousse de PVC expansé recouvert d’un granulat de roche naturelle comme le Quartz, le Marbre ou le Granit. Un ABS recouvert d’un film donne l'aspect bois, tandis qu'une fibre de verre et résine polyester présentera l'aspect d'un doublage de brique.

 
 
 
 

 

 

Les spécifications et règles de mise en œuvre de ces produits sont soumis à la procédure d'avis technique.


Les panneaux dérivés du bois

Les vêtures extérieures en panneaux dérivés du bois sont fixées sur une ossature secondaire, dans les mêmes conditions que les lames à bardage bois. Le plus souvent, ce sont les fabricants qui prescrivent le type et la qualité des organes de fixation de leurs panneaux.

En exposition directe aux intempéries (classe de service III), seuls les contreplaqués répondant à la norme NF EN 636-3 ou bénéficiant de la marque de qualité CTBX NF extérieur et les panneaux de particules liées au ciment répondant à la norme NF EN 634-2, peuvent être utilisés.

- Définition du milieu extérieur : milieu correspondant à la classe de service 3 de l'ENV 1995-1-1 qui se caractérise par des conditions climatiques entraînant des teneurs en humidité supérieure à celles de la classe de service 2.

Les panneaux utilisés en bardage extérieur doivent être protégés par une finition ou par un revêtement assurant leur protection aux intempéries.

Ils ne doivent pas être pris en compte dans le contreventement du bâtiment.

Les revêtements, peintures, lasures, vernis, passés sur les panneaux, ne modifient pas leur classement d'origine.

L'épaisseur de référence des panneaux présentant des usinages de surface, rainures, mouchettes, est celle qui est prise en fond d'usinage.

Les panneaux sont posés en ménageant un jeu (8 – 10 mm) permettant la dilatation. Ce jeu peut être laissé tel quel (joint creux), garni par un fond de joint préformé, complété par un mastic-joint à la pompe ou protégé par un couvre-joint. Dans le cas de joint creux, les chants de panneaux auront été préalablement traités en atelier pour éviter les reprises d'humidité et le lattage doit être protégé sur toute sa largeur par une bande de film pare-pluie.


Les contreplaqués

Ils doivent être composés de 5 plis au minimum et avoir une épaisseur d'au moins 10 mm.



Ils peuvent être bruts, poncés ou non, avec ou sans usinage ou revêtus. Lorsqu'ils présentent un usinage de surface, les contreplaqués ne peuvent se prévaloir de la marque NF extérieur CTBX que si le certificat s'applique bien au panneau usiné.

 

En outre, ils doivent obligatoirement recevoir une finition de surface et sur chants (lasure, peinture micro-poreuse ou revêtement plastique épais –RPE).

Naturelle, la palette des teintes et essences est large et permet de multiples effets graphiques.

Les panneaux de particules de bois liées au ciment

Qu'ils soient en panneaux entiers ou en lames destinées à être posées en clin, l'épaisseur minimum est fixée à 10 mm. Toutefois, les panneaux actuellement présents sur le marché ne sont pas utilisés en revêtement extérieur, mais comme panneaux de façade et en contreventement (bénéficiant d'un avis technique favorable dans cette utilisation), nécessitant la protection par une vêture sur lattage.

Les autres panneaux

- Les panneaux de fibres composites sont fabriqués à partir de fibres de bois et de matières fibreuses proches du bois, liées par des colles Phénol – Formol, polymérisées sous l'action conjuguée de la forte pression et de la haute température (presse) et revêtues par des résines le plus souvent acryliques – Polyuréthanne. Ces matériaux assez denses présentent un poids de l'ordre de 15 à 18 kg/m². Ils sont commercialisés dans des épaisseurs courantes de 10 à 13 mm, prêts à poser, dans une palette de couleurs assez vaste.

- Les panneaux stratifiés sont fabriqués par empilage et pressage de feuilles de papier kraft et de placage imprégné de résine mélamine thermodurcissable. Par leur composition, ces panneaux offrent un très bonne durabilité. Leur densité est assez élevée, mais les épaisseurs courantes comprises entre 6 et 15 mm permettent des poids au m² de 8 à 20 kg. La finition de surface peut être lisse ou présenter le veinage du bois, la palette de couleur est large, des teintes unies aux tons bois de diverses essences.

Cas particulier des panneaux utilisés comme revêtement extérieur abrité

Dans le cas ou le revêtement n'est jamais exposé aux intempéries(préau par exemple), peuvent être employés des panneaux de classe de servie II, milieu humide : Panneaux de particule conformes à la norme NF EN 312 P5 ou bénéficiant de la marque de qualité CTBH ainsi que les OSB 3 ou 4 conformes à la norme NF EN 300.

Les bardeaux ou tuiles de bois

Ce sont de petits éléments de couverture ou de bardage, de forme rectangulaire, obtenus par fendage de bois. Les dimensions courantes sont : longueur 300 à 600 mm environ, largeur de 100 à 200 mm et épaisseur est variable sur la longueur de la tuile, 3 à 4 mm à une extrémité et 12 à 21 mm à l'autre extrémité.



Les essences utilisées sont naturellement durables : Mélèze, Douglas et Châtaignier en classe III, Acacia et Cèdre de l'Atlas en classe IV.

Les bardeaux sont généralement fixés par deux pointes (trois si la largeur est supérieure à 200 mm) au moins 40 mm au-dessus de la ligne de pureau, en laissant un jeu suffisant entre eux (6 à 9 mm) pour permettre la dilatation.

Les joints doivent être décalés de 40 mm au moins d'une rangée à l'autre et ne pas présenter d'alignement sur trois rangées consécutives.

Les essences de bois utilisées pour les bardeaux ne nécessitent pas de finition de surface. Toutefois cette option est possible dans les même conditions que les lames à bardage.


 

Les enduits

- Les enduits à base de liants hydrauliques sont composés de deux ou trois couches projetées sur une armature métallique, fixée dans les montants d'ossature, à travers les panneaux de parement extérieur ou de contreventement. Le support métallique est composé d'un treillis soudé ou d'un métal déployé. Un premier gobetis sert de couche d'accrochage. La seconde couche assure la fonction d'étanchéité et la planéité de l'enduit. La couche de finition, essentiellement décorative, imperméabilise l'ensemble. Projeté mécaniquement, l'enduit peut être réalisé en deux couches.

Les enduits hydrauliques appliqués sans lame d'air nécessitent obligatoirement la présence d'un pare-pluie. La perméance doit permettre un bon échange hygrométrique de la paroi.

Lorsque les enduits sont appliqués avec une lame d'air, celle-ci doit être en tout point au moins égale à 10 mm. Si la paroi de mur est réalisée à cavité fermée, la présence d'un pare-pluie n'est certes pas obligatoirement requise, mais conseillée.

Les enduits hydrauliques peuvent être également appliqués sur des panneaux Fibragglo, composés de longues fibres de bois (laine de bois) enduites de ciment. Ces panneaux de dimensions réduites (le plus souvent 2000 x 600 mm) ne peuvent être utilisés en contreventement. Leur mise en œuvre nécessite l'interposition d'un pare-pluie sur les panneaux de parement extérieur ou de contreventement. En outre, ils doivent être fixés aux montants d'ossature, de manière continue, horizontalement et de telle sorte que leurs petites rives soient situées et fixées sur les montants. Cette disposition implique que la longueur des panneaux soit un multiple de l'entraxe des montants ou soit recoupée.

- Les enduits organiques ou minéraux sur isolants :

L'isolant peut être un PSE (Polystyrène expansé spécial) ou un panneau de fibres de bois. Il est collé ou fixé mécaniquement, directement sur le panneau parement extérieur ou de contreventement.

Un enduit armé d'un treillis en fibre de verre est appliqué sur le support isolant. L'enduit de finition est assuré par un revêtement minéral à base de résine silicatée ou un revêtement plastique épais à base de copolymère acrylique.


 

Le doublage maçonné

Tout ou partie d'une maison à ossature bois peut être revêtu de murs de doublage maçonnés en briques de parement, pierre ou pierre reconstituée, béton parementé.

Le doublage en maçonnerie, d'une épaisseur minimum de 100 mm, est autoporteur et prend appui sur la dalle béton, de la même manière que la paroi. Il doit donc être posé sur un relevé d'étanchéité, fixé sur les lisses basse et d'assise de la paroi. Le pare-pluie vient recouvrir le relevé d'étanchéité. Il convient donc de prévoir des chantepleures à intervalles réguliers, pour permettre l'écoulement des eaux de ruissellement.

La lame d'air ménagée entre le doublage et la paroi doit être en tout point au moins égale à 10 mm, ce qui conduit en pratique à laisser un espace de l'ordre de 25 mm.

Le doublage maçonné doit être relié à la paroi par des pattes à scellement fixées sur l'ossature à travers le pare-pluie et le contreventement. Elles sont placées tous les cinq rangs s'il s'agit de petits éléments (briques par exemple), au moins deux au m² si la hauteur ne dépasse pas trois mètres et 5 par m² dans les cas contraires, quelle que soit la nature des matériaux. Les pattes à scellement sont pliées de telle sorte que d'éventuels ruissellements de condensation s'écoulent côté maçonnerie.


 

Les petits éléments de façade attachés

Comme tous les revêtements extérieurs, ces petits éléments de façade sont posés sur ossature secondaire avec lame d'air. Il peut s'agir de terre cuite (tuiles) d'ardoise, de grès, de pierre naturelle ou de plaques à base de mortier et de fibre de verre. Le poids de ces éléments, généralement important, nécessite de prendre des précautions particulières : pose limitée aux bâtiments à deux niveaux au maximum, les sections de bois d'ossature secondaire sont déterminées en fonction du parement, l'entraxe des supports doit être inférieur ou égal à 400 mm, la présence d'un pare-pluie est obligatoire et la lame d'air doit être en tout point au moins égale à 10 mm.

 

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6 mars 2006 1 06 /03 /mars /2006 14:35

Les bonnes adresses de Boisphile.

Il ne s'agit pas là d'un annuaire ni d'une sélection, mais simplement d'un recueil d'entreprises que je connais personnellement et que je recommanderais volontiers à des amis.
Je propose un classement pratique :
I – Les Industriels.
    I.1 - Eléments de charpente et concepts.
     I.2 - Accessoires de fixation et de pose d'éléments de charpente.
     I.3 - Les traitements du bois
     I.4 - Les fabricants de parquet.
     I. 5 - Les fabricants de bardages.
Puis les entreprises de construction Bois par département :
II – De l'Ain (01) à L'Ille-et-Vilaine (35)
III – De l'Indre (36) à la Meuse (55)
IV – Du Morbhian (56) à Paris (75)
V – De la Seine-Maritime (76) au Val d'Oise (95)
Les revues spécialisées professionnelles qui ne sont pas présentes en Kiosque.
VI - BOISmag - PANOmag - ARTISANS et bois, trois revues "pros" sur abonnement.
Mais, il en existe beaucoup d'autres et pour terminer, toutes les coordonnées pour vous procurer l'annuaire AFCOBOIS.

I - Les industriels.

 


 
 
 
 
 
7 Rue du Fossé Blanc
Bâtiment F
92230 Gennevilliers
Tél. 01 41 32 36 36
Fax. 01 41 32 36 37
Site Internet : www.finnforest.fr
 
FinnFrame™ de Finnforest, la maîtrise de la structure bois.
Finnframe™, un système constructif industriel complet qui apporte une réponse originale et complète aux attentes des différents acteurs de la construction, grâce à quatre produits et services : Les poutres Finnjoist™ (membrures en LVL Kerto™ "S" et âme en OSB 3), le LVL Kerto™ "S" (LVL dont tous les plis de placages sont orientés dans le sens long) , le LVL Kerto™ "Q" (LVL dont 20% environ des plis de placage sont croisés pour accroître la résistance à la compression) et le progiciel Finnframe™ (Logiciel convivial et d'utilisation facile, pour la conception des planchers).
 

28 bd. Kellermann
75013  Paris
Tél. 01 44 16 93 05
Fax. 01 53 80 01 72
Site Internet : www.nailweb.com
Contact : nailweb@aol.com
 
Le système PAP.
Le principe de PAP, c'est d'offrir des solutions bois qui sont complémentaires.
PAP, c'est bien sur et avant tout la poutre Nail Web et ses mises en œuvre traditionnelles en plancher, pannes de toiture et en chevrons de couverture, mais c'est aussi la complémentarité des matériaux avec la combinaison des caractéristiques techniques du Lamibois PAP--LVL et du Lamellé-Collé PAP-GL
 
 
 
 
 
 
 

I.2 - Accessoires de fixation et de pose d'éléments de charpente.  
 
Simpson Strong-Tie France
Zac des Quatre Chemins
85400 Ste. Gemme-la-Plaine
Tél. 05 51 28 55 00
Fax. 05 51 28 55 01
Site Internet : www.simpson.fr
 
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Le seul fabricant français :
AGINCO
6 Allée de la Garenne
ZI Nord
28100   DREUX
Tél. 02 37 42 51 00
Fax. 02 37 42 50 10
Site Internet :  www.aginco.com

 
I.3 -Les traitements du bois
 

Venez visitez le site du Groupe Berkem

sarpap & CECIL
Le Marais Ouest
24680  GARDONNE
Tél. 05 53 63 81 00 
Fax. 05 53 63 81 02
 Contact : www.sarpap-cecil.com/
 
 
 I.4 Les fabricants de parquet.
Parquêterie Berrichonne
2 rue St. Exupéry
36120  Ardentes
Tél. 02 54 29 19 19
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 

Parquets Marty SAS
Cuzorn 47500 Fumel
Tél. 05 53 36 26 26  
Fax. 05 53 36 26 50
 
Panaget
3 rue d'Orgeres 35230 BOURGBARRE
Tél : 02 99 05 77 77 
Fax : 02 99 57 73 55
Contact : info@panaget.com
Site : http://www.panaget.com/


I.5 Les fabricants de bardages

La Tuile de Bois

Maison des entreprises
du parc communautaire
des Gaillons Montagne au Perche

61400   -   St. Hilaire le Châtel
Tél : 02 33 73 57 88
Fax : 02 33 73 58 30

Vinylit
Tél :03 82 25 82 86
Fax : 03 82 25 82 87
Contact : info@vinylit.com

 

 

 
 
x
PIVETEAU
Scierie Piveteau
La Vallée
85140   -   Ste. Florence
Tél : 02 51 66 09 76
Fax : 02 51 66 09 28

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 
 
 x
x
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x

 
 x
 x
x
ETERCLIN
Le Clin Fibres-Ciment
ETERSYSTEM
B.P. 33 78540   Vernouillet

 
 
 
Enduit organique sur isolant
StoTherm Classic MOB
Sto SAS
224 rue Michel Carré
95870   -   BEZONS
Tél : 01 34 34 57 26
Fax : 01 34 34 56 66
Contact :
Site : www.sto.fr
 
 

 

 

 

79270   -   LE VANNEAU
Tél : 05 49 35 00 02
Fax : 05 49 35 02 64
Contact : allin-sa@allin.fr
Site : <span style="FONT-SIZE: 8pt; FONT-FAMILY: Arial; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-ansi-language: FR; mso-fareast-language: FR; mso-bidi-langu
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6 mars 2006 1 06 /03 /mars /2006 14:30

 

 

Les bonnes adresses de Boisphile.
II – Les constructeurs de maisons bois.
De l'Ain (01)  à  l'Ille-et-Vilaine (35)
 
01 – AIN
Batiplus
7 ZA Pré-Munny
01630 Perron
Tél. 04 50 56 33 33
Fax 04 50 56 38 50
 
02 – AISNE
 
03 – ALLIER
Griffet
Rue des Moulins
B.P. 93 
03800 Gannat
Tél. 04 70 90 02 33
Fax 04 70 90 32 85
Site Internet : www.griffet.com
 
04 – ALPES DE HAUTE-PROVENCE
 
05 – HAUTES ALPES
Alpes Béobois 
 
 
 
05300 Laragne
B.P. 9
Tél. 04 92 61 05 00
FAX 04 92 61 00 11
Site Internet : www.alpesbeobois.com
 
Dautremer Charpentes
ZA La Justice
15 Rue de la Boiserie
05000 Gao
Tél. 04 92 53 41 03
FAX 04 92 51 10 41
Site Internet : www.
 
06 – ALPES MARITIMES
 Bois et Structures

 

*
*
*
120 route du Plan
06120 Grasse
Tél. 04 93 77 82 82
FAX 04 93 70 10 81
Site Internet : www.boisetstructures.com
 
07 – ARDECHE
08 – ARDENNES
09 – ARIEGE
10 – AUBE
11 – AUDE
 
12 – AVEYRON
Frayssinhes 
Saint Martin des Faux
12410 Salles Curan
Tél. 05 65 46 34 32
FAX 05 65 46 00 11
Site Internet : www.
Contact :
 
13 – BOUCHES DU RHONE
 
14 – CALVADOS
CPL Bois
ZI de la Gare
Rue de la Résistance
14400 Bayeux
Tél. 02 31 32 12 21
FAX 02 31 32 12 22
Site Internet : www.cplbois.fr
Contact : info@cplbois.fr
15 – CANTAL
16 – CHARENTE
17 – CHARENTE-MARITIME
 
18 – CHER
Berry Bois 
55 Chaussée de Chappe
18000 Bourges
Tél. 02 48 50 46 64
FAX 02 48 50 75 27
Site Internet : www.berry-bois.com
 
Chalets de France 
 
 
ZI Du Pont Réau
Allée Stendhal
18390 St. Germain du Puy
Tél. 02 48 70 06 68
FAX 02 48 65 55 78
Site Internet : www.chaletsdefrance.fr
 
19 – CORREZE
Bouny
Nonards
19120 Beaulieu
Tél. 05 55 91 51 49
FAX 05 55 91 50 17
Site Internet : www.chalets-bouny.com
Contact :
 
Tradi Massi Bois (T.M.B.)
 
 
 
 
 
La Bardoire
B.P. 69
19202 Ussel cedex
Tél. 05 55 46 02 45
FAX 05 55 96 19 32
Site Internet : www.tradimassibois.fr
Contact :
 
20 – Corse
Les Charpentiers du Sud
ZI de Caldaniccia
20176 Mezzavia
Tél. 06 85 67 08 79
FAX 04 95 20 52 20
Site Internet : www.
Contact :
 
21 – COTE D'OR
Les Charpentiers de Bourgogne
4 Rue Lavoisier
21600 Longvic
Tél. 03 80 68 46 90
FAX 03 80 68 46 99
22 – COTES D'ARMOR
Constructions Le Couillard
Avenue Park Nevez
22300 Lannion
Tél. 02 96 46 64 80
FAX 02 96 46 48 46
Site Internet : www.
 
Turmel Frères
Le Quartier Veillet
22150 Plémy
Tél. 02 96 42 15 67
FAX 02 96 42 10 05
Site Internet : www.turmel-France.com
 
23 – CREUSE
 
24 – DORDOGNE
Goubie
ZI du Pont de Renon
B.P. 28
24130 Prigonrieux
Tél. 05 53 73 45 00
FAX 05 53 58 11 85
Site Internet : www.
 
25 – DOUBS
Gardavaud Habitations  
 
23 Grande Rue
25800 Valdahon
Tél. 03 81 56 21 10
FAX 03 81 56 44 89
Site Internet : www.gardavaud.com
 
Simonin Frères 
 
Rue des Epinottes
25500 Montlebon
Tél. 03 81 67 01 26
FAX 03 81 67 26 52
Site Internet : www.simonin-bois.com
 
26 – DROME
Toitures Montiliennes
3 Rue de l'Artisanat
26200 Montélimar
Tél. 04 75 92 30 50
FAX 04 75 92 30 51
 
27 – EURE
Maugy 
 
2 bis Route d'Elbeuf
27110 Iville
Tél. 02 32 35 15 10
FAX 02 32 35 42 29
Site Internet : www.
Contact : maugy@maugy.fr
 
Poulingue 
B.P. 1 
27260 Epaignes
Tél. 02 32 20 31 30
FAX 02 32 57 89 16
Site Internet : www.poulingue.fr
 
28 – EURE ET LOIR
Application du Bois     
*
*
32 Rue René et Jean Lefèvre
28130 Pierres-Maintenon
Tél. 02 37 23 01 52
FAX 02 37 23 13 28
Site Internet : www.lesoudier.com
 
 
 
 
 
 
 
29 – FINISTERE
Maisons Bois GLV GLV-Maison
GLV-Logo.jpg
ZA du Héllez
29880 Plouguerneau
Tél. 02 98 04 62 19
FAX 02 98 04 69 56
Site Internet : www.maisonsboisglv.com

 

 

 

 

 

Maisons Nature et Bois 
 
 
 
 
 
 ZI de Ménez Bras
B.P. 27 
29870 Lannilis
Tél. 02 98 04 09 48
FAX 02 98 04 17 56
 
Nézou Constructions
ZA Lannevez
B.P.1
29430 Treflez
Tél. 02 98 61 63 61
FAX 02 98 61 67 93
Site Internet : www.
 
30 - GARD
Chalets Reilhan
Avenue de Tabarde
30750 Camprieu
Tél. 04 67 82 61 62
FAX 04 67 82 64 66
Site Internet : www.chalets-reilhan.com
 
31 – HAUTE GARONNE
Canadian Wood Homes
35 rue Montplaisir
31000  Toulouse
Tél. 05 61 55 30 46
FAX 05 61 55 17 05
Site Internet : www.canadian-wood-homes.com
 
32 – GERS
 
33 – GIRONDE
Confort Bois Construction
Le Bourg Nord
33420 Jugazan
Tél. 05 57 84 00 62
FAX 05 57 84 00 68
Site Internet : www.confortbois.com
 
La Résinière
48 route de Perrin
33770 Salles
Tél. 05 56 88 20 04
FAX 05 56 88 24 03
Site Internet : www.la-resiniere.com
 
34 – HERAULT
Structures Bois Couverture
ZA – Rue du Puy du Marin
34920 Le Crès
Tél. 04 67 87 12 32
FAX 04 67 70 82 24
 
35 – ILLE ET VILAINE
Bertrand Pigeon Constructions Bois
Le Val Fleuri
35220 St. Jean en Vilaine
Tél. 02 99 00 93 93
FAX 02 99 00 93 94
Site Internet : www.
Contact :
 
Jehanne
ZA Actipole
35540 Miniac Morvan
Tél. 02 99 58 06 44
FAX 02 99 58 05 72
Site Internet : www.
Contact :
 
S.C.O.B.
ZI du Hindre
B.P. 33 Bréal sous Montfort
35310 Mordelles
Tél. 02 23 41 16 16
FAX 02 23 41 16 17
Site Internet : www.
Contact :
 
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6 mars 2006 1 06 /03 /mars /2006 14:25
Les bonnes adresses de Boisphile
III - Les constructeurs de maisons bois
De l'indre (36) à la Meuse (55)
36 – INDRE

BOIS, NATURE & CONSTRUCTION
5 avenue de la gare
36500 Buzançais
Tél. 02 54 38 47 28
FAX 02 54 38 49 07
Site Internet : http://www.boisnc.fr:80/
Contact : boisnc@wanadoo.fr

37 – INDRE et LOIRE
Boussiquet
ZI Nord
18 rue Emile Delataille
37500 Chinon
Tél. 02 47 93 47 47
FAX 02 47 98 32 33
Site Internet : www.
 
Hibert-Champigny
ZI n°2 – 14 bis rue de Prony
37300 Joué les Tours
Tél. 02 47 67 22 22
FAX 02 47 80 00 92
Site Internet : www.treppenmeister.com
 
JCB Constructions
ZAC La Liodière
37300 Joué les Tours
Tél. 02 47 73 91 11
FAX 02 47 80 09 87
Site Internet : www.
 
38 – ISERE
MJP Constructions
ZA de Longifan
38540 Chapareillan
Tél. 04 76 45 59 49
FAX 04 76 45 59 52
Site Internet : www.mjpconstructions.com
 
39 – JURA
Boisson Charpentes
 
 
 
 295 route du Robinet
39570 L'Etoile
Tél. 03 84 47 35 35
FAX 03 84 47 21 77
Site Internet : www.chalets-boisson.com
 
 
 
 
Constructions Chauvin 
 
 
 
2 Impasse Roch
39380 Mont Sous Vaudrey
Tél. 03 84 80 04 40
FAX 03 84 80 04 45
 
Dumont Fillon
 
 
 
 
49 rue de la Frontière
39220 Les Rousses
Tél. 03 84 60 01 03
FAX 03 84 60 33 59
Site Internet : www.dumont-fillon.com
 
La Pessière
 
 
 
 
 
Le Cret
39370 La Pesse
Tél. 03 84 42 72 32
FAX 03 84 42 73 06
Site Internet : www.la-pessiere.fr
 
40 – LANDES
Wood Home
ZA du Tuquet
40150 Angresse
Tél. 05 58 77 29 02
FAX 05 58 77 08 77
Site Internet : www.woodhome.fr
Contact : info@woodhome.fr
 
41 – LOIR ET CHER
Beaudouin
2 rue Montaigne
41170 Mondoubleau
Tél. 02 54 80 91 36
FAX 02 54 80 88 65
Site Internet : www.
Contact :
 
Gesmier      
10 Chemin des Tillières
41000 Blois
Tél. 02 54 78 15 10
FAX 02 54 78 56 49
Site Internet : www.
Contact :
 
Léonard Charpentes

 

 

 
47 rue des Bouleux
41210 St.Tél. 02 54 88 93 46
FAX 02 54 88 98 31
Site Internet :
 
Thillier 
**
**
330 route de Chambord
41350 Huisseau sur Cosson
Tél. 02 54 20 31 61
FAX 02 54 20 32 09
Site Internet : www.thillier.com
 
42 – LOIRE
43 – HAUTE LOIRE
 
44 – LOIRE ATLANTIQUE
Leduc
**
Rue de Bazouin
44680 Ste. Pazanne
Tél. 02 40 02 40 64
FAX 02 40 02 45 86
Site Internet : www.leduc.charpente.com
 
45 – LOIRET
Charpentes du Gatinais – Plus 60
16 rue Pierre Nobel
45700 Villemandeur
Tél. 02 38 85 46 70
FAX 02 38 98 27 78
Site Internet : www.
 
Maisons Alaska
**
**
ZI St. Barthélémy
45110 Châteauneuf sur Loire
Tél. 02 38 58 96 87
FAX 02 38 58 68 14
Site Internet : www.maisons-bois-alaska.com
 
Pavisol Gipen
CD 927
45300 Pithiviers le Viel
Tél. 02 38 32 36 50
FAX 02 38 30 37 84
Site Internet : www.gipen.fr
Contact : contact@gipen.fr
 
46 – LOT
 
47 – LOT ET GARONNE
Charpente Goacolou 
ZI – Route de Bordeaux
47700 Casteljaloux
Tél. 05 53 93 96 85
FAX 05 53 20 71 22
Site Internet : www.serge-goacolou.com
 
48 – LOZERE
 
49 – MAINE ET LOIRE
A.C.B.    
8 bis rue X. Et J. de Quatrebarbes
49330 Etriche
Tél. 02 41 42 60 57
FAX 02 41 42 18 70
Site Internet : www.
 
AFE Constructeur Bois
 
 
 
 
ZA. Loire Longué – route de Jumelles
49160 Longue Jumelles
Tél. 02 41 52 76 32
FAX 02 41 38 61 20
Site Internet : www.
 
Caillaud Bois
Rue François Séchou
49120 Melay
Tél. 02 41 30 36 52
FAX 02 41 30 59 59
Site Internet : www.
50 – MANCHE
Jouanne – Lefèvre
**
**
35 rue de la Libération
50680 St. Clair sur Elle
Tél. 02 33 05 80 15
FAX 02 33 05 07 22
Site Internet : www.jouanne-lefevre.fr
 
51 – MARNE
52 – Haute-Marne
 
53 – MAYENNE
Cruard Charpente
3 rue des Sports
53360 Simplé
Tél. 02 43 98 83 62
FAX 02 43 98 58 02
Site Internet : www.cruard.com
Contact : accueil@cruard.com
 
Maison Bois Cruard  
**
**
2 Place de la Mairie
Bazouges – 53200 Château Gontier
Tél. 02 43 09 26 12
FAX 02 43 09 26 13
Site Internet : www.mbc-maisonbois.com
 
54 – MEURTHE – ET – MOSELLE
Weisrock Construction Bois
Pôle technologique Brabois
5 allée de Vincennes
54500 Vendoeuvre Les Nancy
Tél. 03 83 44 21 21
FAX 03 83 44 37 93
 
55 – MEUSE
 
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