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Conseils et assistance technique, aspects normatifs et réglementaires, Expert bois, Ophi Système.

Le parquet - Partie II :Le parquet cloué

Le parquet - Parie II : Le parquet cloué.

Conseils de mise en œuvre des lames à parquets clouées et de leurs supports.

Le document de référence est le DTU 51-1 (NF P 63-201-1)
Ce type de mise en œuvre s'adresse aux lames à parquet en bois massif d'une épaisseur minimale de 16 mm.
 
La pose clouée sur lambourdes ou solives.
La pose du paquet peut débuter lorsque les conditions de mise en œuvre sont réunies et que les précautions avant pose ont été prises.
Lorsqu'on envisage la pose d'un parquet massif, il faut savoir être patient et attendre que toutes les conditions soient réunies pour garantir la réussite de l'ouvrage. Faute de quoi, la sanction sera malheureusement inévitable et souvent lourde de conséquences.
Dans la mesure du possible, il est préférable que les lames de parquet soient orientées dans le sens de la lumière dominante ou parallèlement à la longueur de la pièce. Dans le cas d'un plancher traditionnel lambourdes sur solives, il convient donc de le prévoir dès la conception du plancher, car généralement, les solives sont posées dans le sens de la largeur de la pièce, ce qui nécessite la pose d'un premier lit de lambourdes puis de contre-lambourdes ou lambourdes de second lit, de telle sorte que le parquet soit posé dans le sens long de la pièce.
Lorsque la lumière dominante provient de la façade la plus longue, les lames peuvent être posées perpendiculairement à la longueur de la pièce, donc parallèlement aux solives ce qui nécessite la pose d'un lit de lambourdes. Il convient donc de prévoir ces dispositions avant même la pose des solives afin de ménager la réservation nécessaire pour que le parquet fini soit au même niveau que les revêtements de sol des autres pièces.

Il en est de même si le parquet est fixé directement sur les solives, mais ce type de pose implique que celles-ci soient rigoureusement de niveau et alignées, puisqu'il n'y a pas de possibilité de calage. De même, l'entraxe de pose des solives, doit tenir compte de l'épaisseur du parquet choisi.
Section des lambourdes.
La largueur usuelle des lambourdes est de 80mm. Dans le cas où elles reposent sur support continu, leur largeur minimum peut être de 40mm si la pose est faite à l'anglaise, à coupe de pierre ou à coupe perdue, 50mm dans le cas où les joints sont posés sur les lambourdes et 70mm si la pose est à bâtons rompus ou à point de Hongrie.
Pour des lambourdes de largeur 80mm, l'épaisseur minimum généralement admise est de 20mm sur support continu, 25mm pour une pose des supports avec entraxe maximum de 350mm, 32mm pour un entraxe de supports compris entre 350 et 450mm et 52mm pour un entraxe de supports compris entre 450 et 600mm.
Lorsqu'elles sont nécessaires, les cales sont considérées comme étant des supports.
Les lambourdes posées sur support continu ne doivent pas présenter une longueur inférieure à 0m75 et en moyenne elle doit être supérieure à 1 mètre. Les lambourdes sur supports (au moins trois) doivent mesurer au moins 1m50 et présenter en contre-parement des traits de scie transversaux d'une profondeur correspondant à la moitié de l'épaisseur de la lambourde. Les traits de scie doivent obligatoirement correspondre et reposer sur un support. 
 
 
Ecartement des lambourdes.
Dans les pièces à usage courant, l'entraxe de pose des lambourdes doit être au maximum de :
- 450 mm pour des lames en bois massif d'épaisseur 23 mm.
- 300 mm pour des lames en bois massif d'épaisseur 16 mm.
Dans les lieux de passage important, il est conseillé de diminuer cet entraxe de 100 mm.
Pose des lambourdes.
Elles peuvent être posées flottantes ou fixées.
Pose flottante.
Elle est particulièrement bien adaptée aux surfaces planes, pour lesquelles ce type de pose qui désolidarise le parquet de son support, est conseillée.
La pose flottante est la solution optimale, lorsque le support est une dalle béton récente ou, au rez-de-chaussée d'une construction et plus généralement, lorsqu'il y a un risque de remontée d'humidité et que la pose d'un film étanche est nécessaire. De plus, cette solution permet d'améliorer le confort acoustique en interposant un isolant entre le support et les lambourdes.
Un film étanche polyéthylène est étalé au sol en recouvrant largement les lés (une trentaine de centimètres) et en effectuant des relevés en périphérie des pièces, le long des murs. Un feutre bitumé peut également être employé.
Dans ce cas, il est conseillé de choisir des lambourdes le plus large possible avec un minimum de 80 mm, qui sont posées sur une bande de matériau résiliant.
Les isolants admis sont : Les panneaux de fibres asphaltés, les bandes caoutchoutées, les thibaudes et le liège.
Tracer l'emplacement des lambourdes avec un cordeau à poudre, pour l'ensemble de la pièce.
Il peut être nécessaire de caler les lambourdes pour rattraper des inégalités du support ou permettre le nivellement. Les cales de dimensions minimales 100 x 100 mm, sont soigneusement fixées sous les lambourdes et reposent sur l'isolant. Les lambourdes doivent reposer sur trois appuis au moins.
Il convient de repérer et de démarrer au point le plus haut qui servira de repère. Caler parfaitement de niveau la première lambourde. Les lambourdes placées le long des murs, sont positionnées en laissant un jeu de 20 mm.
Lorsque toutes les lambourdes sont en place, alignées de niveau, leur position peut être provisoirement maintenue en clouant partiellement des liteaux perpendiculaires.
Il peut être nécessaire de ménager des passages de gaines ou câbles en contre-parement des lambourdes.
Avant la pose du parquet, un isolant peut être posé entre les lambourdes. Il n'est pas permis d'utiliser des isolants en granulés ou en poudre entre des lambourdes posées flottantes.
Pose fixée.
La fixation peut être clouée, scellée ou collée.
-    Pose clouée. Les lambourdes sont clouées sur les solives, à raison d'une fixation par solive. Les lambourdes doivent reposer sur trois appuis au moins. Les joints doivent obligatoirement reposer sur une solive et être décalés d'une rangée à l'autre. La fixation par pistoscellement n'est admise que pour des lambourdes en Chêne.
Les solives métalliques sont fixées par pistoscellement, vissage, boulonnage ou par attaches métalliques.
-    Pose sur support ciment ou béton. Sur ce type de support, la fixation par pistoscellement n'est pas permise. Par contre la fixation par vis et chevilles est possible.
Les tolérances de planéité du support sont de 5 mm sur une règle de 2 mètres avec un maximum de 1mm sur 20 centimètres.
- Fixation par collage : Les lambourdes sont fixées directement au sol ou par l'intermédiaire de cales si le nivellement est nécessaire. Lambourdes et cales sont encollées sur toute leur surface.
- Fixation au ciment ou au plâtre : Les rives des lambourdes doivent être lardées de pointes et le scellement doit être fait sur toute leur longueur et de chaque côté par un relevé enforme de solin.
La fixation par scellement, surtout employée en rénovation, apporte beaucoup d'eau. Il est donc recommandé de laisser un délai de séchage suffisant avant d'entreprendre la pose du parquet.
Il convient de penser à pratiquer sur la face inférieure des lambourdes, les découpes nécessaires au passage des canalisations et câbleries.
 
Le double lambourdage
Il est utilisé dans certains cas, pour rattraper une réservation importante ou pour adapter le sens de pose du plancher. Les lambourdes des deux lits sont placées au même entraxe de pose.
Mise en œuvre des lambourdes.
Tracer leurs emplacements avec un cordeau à poudre, pour l'ensemble de la pièce. Il convient de repérer et de démarrer au point le plus haut qui servira de repère. Caler parfaitement et fixer de niveau la première lambourde. Les lambourdes placées le long des murs, sont positionnées en laissant un jeu de 20 mm.
Pratiquer de la même manière pour caler et fixer de niveau les deux lambourdes de bordure, de telle sorte qu'elles soient parfaitement alignées avec la lambourde de référence. Vérifier l'alignement et le niveau en plaçant une règle perpendiculairement aux solives et en la déplaçant en plusieurs points.
Poser et fixer les lambourdes intermédiaires en les calant de telle sorte qu'elles viennent en contact avec le dessous de la règle. Les lambourdes sont posées en décalant les joints d'une rangée à l'autre. Les cales peuvent être en bois dur feuillu, résineux ou en contreplaqué, elles doivent pouvoir être fixées de manière efficace et durable. Le calage ne doit pas être composé de plus de trois éléments superposés.
 
Les lames à parquet.
Pour une pose clouée, elles doivent être en bois massif. Les épaisseurs courantes sont 16, 21 ou 23 mm et les largeurs comprises le plus souvent entre 70 et 190 mm. Les lames larges sont déconseillées dans les locaux présentant un risque de variation importante d'humidité.
Le principal critère de choix d'un parquet est l'usage qui en sera fait et qui dépend du local et de la fréquence de passage. Il convient également de prendre en compte la situation du parquet et par exemple de ne pas choisir une essence tendre pour une pièce donnant directement sur l'extérieur, afin d'éviter les risques de rayures et autres dégradations dues à l'apport de sable et gravillons sous les chaussures.
Il convient donc de se rapprocher du tableau (voir n° précédent) pour effectuer les choix de l'essence de bois en fonction de sa dureté. On peut y ajouter les essences de bois très durs de classe D comme : Le Cabreura, le Doussié, l'Ipé, le Jatoba, le Merbau, le Wengé, l'Angélique, le Bubinga, l'ébène, l'Olivier, le Cumaru, le Sucupira.
Le choix de l'essence est également fonction de l'esthétique recherchée. Il existe une grande variété de teintes entre les essences de bois, allant des bois très clairs comme le hêtre aux bois très foncés comme le Merbau.
Un bois clair agrandit la pièce alors qu'un bois foncé tant à la rétrécir.
Il faut également prendre en compte les rayons ultraviolets qui uniformisent et foncent la teinte des bois.
La perspective de la pièce qui reçoit le parquet peut être modifiée en fonction du sens de pose du parquet, de la longueur et de la largeur des lames et du mode de pose.
 
Conseils de mise en œuvre des lames.
N'ouvrir que les paquets nécessaires pour débuter la pose, les autres seront ouverts au fur et à mesure de l'avancement. Il convient de commencer la pose des lames le long d'un mur, le chant rainuré côté mur.
Un jeu de dilatation de huit à dix millimètres doit être ménagé entre les lames et les murs périphériques en plaçant des cales à intervalles réguliers.
Dans le mode de pose de joints à coupe perdue, les joints d'extrémités de lames ne posent pas obligatoirement sur une lambourde, mais ils doivent être décalés de 2 à 300 mm d'une rangée à l'autre.
Dans les autres modes de pose, à coupe de pierre, à bâton rompu ou à point de Hongrie, les joints et coupes de lames doivent reposer sur les lambourdes.
Il convient de prendre le plus grand soin à l'emboîtement des lames qui doivent être posées jointives.
Le plus souvent, l'emploi d'un maillet ou d'un marteau est nécessaire au tassement des lames successives. Afin de ne pas les endommager, il est conseillé d'utiliser une chute de lame comme cale martyr. Taper sur toute la longueur de la lame et en bout.

Lorsque la lame est correctement placée, il faut la clouer sur les solives, à raison d'une pointe par solive.
 
La pointe est enfoncée de biais, dans l'angle de la languette. On parfait l'enfoncement au chasse-pointes.
Le plus souvent, on utilise des pointes tête homme de 50 mm. Certains compagnons conseillent l'utilisation de pointes tête plate. Ce mode de clouage est plus délicat, car il nécessite de chasser correctement la tête du clou dans l'angle de la languette sans la casser. Il présente l'avantage que, contrairement à la pointe tête d'homme qui "fait sa place" dans le bois au bout de quelques années en occasionnant des grincements, la tête plate ne pénètre pas dans le bois et maintient plus fermement les lames sur leurs supports.
La dernière lame est recoupée de largeur si nécessaire, toujours en prévoyant un jeu de huit ou dix millimètres, posée et serrée en faisant levier le long du mur. On a d'autre choix que de la fixer sur le dessus, en prenant soin de la clouer le plus prêt possible du mur, afin que les têtes de clous soient cachées par la plinthe.
Une fois la pose du parquet terminée, ne pas oublier d'ôter les cales de jeu avent de poser les plinthes qui finiront le travail et cacheront les jeux périphériques.
Le parquet brut nécessite un ponçage avec une ponceuse large, en plusieurs passes, avec des abrasifs au grain de plus en plus fin.
Selon le type de support, les plinthes sont clouées, vissées ou chevillées, mais maintenant on utilise fréquemment le mastic colle à la pompe.
IMPORTANT : Laissez le parquet se stabiliser à la température et à l'hygrométrie de la pièce pendant quelques jours (au moins unesemaine), suivant l'époque de pose, avant de procéder à sa finition de surface.
 
Photo : Parqueterie Berrichonne – Chêne grand large
 

Pour le protéger, le parquet en bois massif doit recevoir une finition de surface, mais il peut être préalablement teinté. Traditionnellement, le parquet est ciré, mais il peut également être huilé, verni ou vitrifié.
Dans la mesure ou le choix est fait d'un revêtement filmogène étanche, il conviendra de vérifier la présence d'un pare-vapeur sous le lambourdage ou sous les solives, ou de ventiler la sous-face du parquet, afin que la vapeur d'eau provenant des pièces de l'étage inférieur ne soit piégée dans le bois des lambourdes ou des lames ou même dans l'isolant.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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L
Cher Boisphile<br /> <br /> Je vous félicite pour la qualité de vos explications, c’est devenu si difficile de trouver des gens qui savent vraiment...<br /> J’aimerais connaître vos recommandations en ce qui concerne ma problématique :<br /> J’ai une maison de 1870 dont tout le côté sud seulement a des planchers sans poutre de refend. Les solives font 450 cm et donc le parquet est assez souple ! Et pourtant le reste de la maison est plutôt noble... Bref, je vais me lancer dans la réfection du parquet au premier étage et en profiter pour redresser le plancher. Les plafonds du rdc étant ouvragés je ne veux pas tout casser. Je pensais donc venir fixer des bastaings sur les côtés des solives pour redresser et rigidifier au maximum avec un tombé de 20 (je pense ne pas pouvoir faire plus). Ensuite, je comptais visser des entretoises tous les 50. L’ancien parquet étant cloué sur les solives, je ne vois pas d’autres solutions que de refaire de même pour respecter les hauteurs. Pour information, j’ai acheté un parquet en chêne français en 22 et largeur de 100 qui fini de sécher sur cales, depuis 5 ans dans les pièces à refaire. Pour l’isolation phonique, je comptais poser de la laine de verre sur le lattis et intercaler une semelle résiliante entre les solives et le parquet (pour réduire la propagation du son par choc). Je ne sais pas comment gérer le pare vapeur dans ce contexte...<br /> Je vous serais extrêmement reconnaissant de commenter, corriger ou compléter mes idées...<br /> Laurent
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E
bonjour,<br /> merci pour cet article trés intéressant.<br /> je voudrait poser un parquet massif cloué sur un vieux plancher bois (vérifié par un charpentier) pour une chambre au dessus du salon. J'aimerais mettre entre les deux un isolant phonique. Je me pose la question est-ce que je peux poser directement mon parquet ou est-ce que les lambourdes sont nécessaires ? merci si vous avez la réponse
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P
Nous nous n'utilisons plus les clous, nous mettons un cordon de colle à parquet sur la lambourde, un avant trou avec chanfrein pour la tete de vis et le parquet est vissé et ne grincera jamais. C'est plus long mais la vous êtes tranquille.
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B
C'est une façon de voir les choses, mais pas de conseiller aux bricoleurs, visiteurs de ce blog.<br /> En pratiquant de cette façon, le parquet (je parle de parquet réellement massif) se trouve totalement bridé.<br /> Pour autant, vous ne pouvez pas ignorer que le bois est et reste vivant et est soumis aux variations hygrométriques du local et des saisons.<br /> Sur le long terme, mais bien sur au-delà de votre garantie, c'est prendre le risque de désordres.
D
Bonjour,<br /> D'abord merci, pour cet article très instructif et votre blog que je viens de découvrir. J'en profite pour vous poser quelques questions; Suite à la dépose d'une cloison et d'une cheminée, je me retrouve avec un raccord d'environ 2 m²à poser entre les parquets des deux pièces. j'ai enlevé le béton qui soutenait la cheminée. Par chance les anciennes lambourdes était encore en place. J'ai à disposition les anciennes lames de parquet que je peux réutiliser pour environ la moitié du raccord. Pensez vous que je dois alterner anciennes lattes et nouvelles pour la pose (chêne avec 40 ans de différence). <br /> Encore merci pour vos conseils.<br /> Cordialement
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L
Bonjour. Connaissez vous un poseur de qualité pour poser un vieux parquet de récupération en chêne sur lambourdes ? J'habite au Perreux sur Marne (94). Merci<br /> <br /> <br /> Laurent
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B
Bonjour et bravo pour la précision des informations contenues dans cette page.<br /> <br /> Je m'apprète à poser un poser un plancher massif cloué sur lambourdes posées sur solives. Des amis qui l'ont fait m'ont dit que le plancher qu'ils avaient posé s'était soulevé justement parce que les lambourdes n'étaient pas fixées aux solives. Savez-vous ce qu'il faut faire pour éviter ce soulèvement ? <br /> Merci de votre réponse.<br /> Bien à vous,<br /> Bertrand RUSCASSIE
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B
1) Fixer les lambourdes<br /> 2) Bien vérifier les humidités d'équilibre<br /> 3) Laisser un jeu périphérique
F
Bonjour,<br /> Bravo pour votre blog, il est très instructif.<br /> Nous avons un problème particulier. Nous habitons une très vieille maison > 300 ans édifiée certainement directement sur la terre, elle ne dispose pas bien entendu de vide sanitaire et nous habitons un village reconnu pour son sol humide. Nous avons eu d'ailleurs beaucoup de capillarités auxquelles nous sommes venus à bout en posant un maximum de grilles d'aération.<br /> Nous aimerions poser du parquet car malgré une chape de béton dont nous ne connaissons pas l'épaisseur et deux couches de carrelage nous ressentons le froid.<br /> A priori, la seule solution serait une pose sur balourdes mais nous ne pouvons envisager un pare vapeur qui nous ramènerait très certainement des capillarités.<br /> Qu'en pensez-vous ? Votre avis nous serait des plus utiles.<br /> Merci d'avance de prendre un petit moment pour nous répondre<br /> Cordialement
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C
Bonjour BoisPhile,<br /> Bravo pour votre blog et vos sages conseils que vous délivrez sur d'autres forums.<br /> Je m'interroge sur la pose flottante des lambourdes sur solive comme vous le montrez sur votre graphique intitulé "Détail de pose d'un parquet massif cloué sur lambourdes posées sur solives". C'est une pose qui m'intéresse car elle permet de limiter la transmission des bruits d'impacts entre le parquet et le reste de la structure.<br /> Mais à part votre blog qui en parle, je n'arrive pas à trouver d'autres références sur le sujet. J'ai regardé dans la DTU 51.1, on y parle de lambourdes flottantes sur support plan et continu, mais je n'ai pas trouvé de pose de lambourdes flottantes sur solives.<br /> Faut-il caler les lambourdes pour éviter un décalage de celles-ci ?
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F
<br /> Bonjour,<br /> <br /> <br /> j'aimerais installer un parquet bois brut sur une chape chauffante (tuyaux d'eau basse température noyés dans la chape). Le thermicien m'a dit que c'était possible de faire ainsi à condition que<br /> l'épaisseur du parquet bois brut ne dépasse pas 13mm (pour une question de transfert de température, j'imagine). Mais plus j'en parle autour de moi et plus je me dis que ça va être difficile de<br /> trouver un parquet d'une épaisseur aussi faible. Qu'en pensez-vous ? Merci<br />
Répondre
C
<br /> Bonjour Boisphile <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Merci pour cet excellent article tres instructif. Puis-je vous demander si vous pourriez me recommander un professionnel travaillant sur Paris et qui aurait la meme expertise technique que la<br /> votre ? l artisan parqueteur qui a pose du parquet dans une des chambres de mon appartement a fait un tres mauvais travail ( pose d un parquet chene sur des lambourdes, mais planches qui bougent,<br /> qui craquent...) et cela necessitera peut-etre une depose et une repose. Je vous remercie d avance !<br />
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P
<br /> Excellent article! Merci pour toutes ces informations détaillées!  <br />
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N
<br /> Je suis surpris par l'explication, je ne remet rien en cause, ni dtu, ni compétences particulieres. Mais le dtu n'est pas une bible, il me faut une raison valable ! le meilleur moyen: avoir<br /> plusieurs avis !<br /> <br /> <br /> merci pour le votre.<br /> <br /> <br /> dommage pour le mépris, la discution aurait pu continuer<br />
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B
<br /> <br /> Il n'y a aucun mépris dans ma réponse, mais je ne parle pas la langue de bois (sans jeu de mot) Contrairement à certains forums, je ne réponds pas uniquement pour faire plaisir à ceux qui posent<br /> des questions, je dis objectivement ce qu'il en est. J'ai pris la peine de vous expliquer que les règles étaient le fruit de beaucoup d'expériences dans divers domaines (entreprises, assurances,<br /> organisation professionnelles etc ). Je ne vous ai pas donné MON avis, mais un avis général objectif après constatations de pathologies diverses dans ce domaine. Mais j'ajoute que vous avez<br /> effectivement le droit de ne pas y croire.<br /> <br /> <br /> <br />
N
<br /> Ca me parait dingue !<br /> <br /> <br /> Je m'attendais à des raisons techniques de mises en oeuvre !<br /> <br /> <br /> et avec un pare vapeur? <br />
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B
<br /> <br /> Sachez que la rédaction d'un DTU prend des mois voire des années.<br /> <br /> <br /> Y participe un tour de table élargi d'entreprises, d'assureurs, d'experts, d'organisations professionnelles, de bureaux d'études et<br /> d'institutionnels.<br /> <br /> <br /> Ce qui est écrit est le fruit de l'expérience de toutes ces personnes et le but visé est de permettre aux entreprises de réaliser les ouvrages<br /> dans les meilleures conditions possibles.<br /> <br /> <br /> Vous avez le droit de ne pas y croire et de faire comme vous le souhaitez, les apprentis sorciers sont légion et le plus souvent à leurs<br /> dépens.<br /> <br /> <br /> <br />
N
<br /> Bonjour,<br /> <br /> <br /> Pouvez vous expliquer les raisosn de cette affirmations : "Il n'est pas permis d'utiliser des<br /> isolants en granulés ou en poudre entre des lambourdes posées flottantes."<br /> <br /> <br /> Car j'aimerais isoler un parquet sur lambourdes<br /> flottantes avec du liege en vrac.<br /> <br /> <br /> merci d'avance <br />
Répondre
B
<br /> <br /> J'avoue que la phrase aurait pu être tournée autrement. Rassurez-vous, vous ne recevrez pas d'amende si vous le faites. Par contre vous pourriez connaitre quelques déboirs après quelques années<br /> d'utilisation et c'est la raison pour laquelle c'est fortement déconseillé. Il a été constaté que les vibration pouvaient engendrer le passage de granulés d'isolant sous les lambourdes et c'est<br /> un phénomène exponentiel, quand cela commence, cela devient très vite l'enfer ..............<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
T
<br /> <br /> Encore un bel article sur le parquet ! bravo !<br /> <br /> <br /> <br />
Répondre
S
<br /> Merci effectivement pour votre excellent article. J'ajouterai concernant le sens de la psoe que c'est parfois aussi le sens pratique qui va déterminer le sens de pose. Nous avons une piece de 3,5<br /> par 6 m, et nous avons opté pour une pose perpendiculaire au mur de 6m, pour ne pas accentuer la langueur de la piece.<br /> <br /> <br />
Répondre
P
<br /> Merci pour vos articles toujours très instructif. Une question très rapide : Est-il possible d'utiliser des lambourdes en CTBH (tirées d'une dalle agglo CTBH 30 mm) ou faut-il absoluement du bois<br /> massif?<br /> <br /> Cordialement<br /> <br /> Pierre Foucou<br /> <br /> <br />
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P
<br /> Denouveau un article très complet ! Je n'ai pas trouvé votre bio. Vous êtes un professionnel ?<br /> Merci pour ces conseils.<br /> <br /> <br />
Répondre
P
Merci pour cet excellent article très complet.Bonne continuation.
Répondre
G
Bonjour Boisphile<br /> Merci pour votre blog fort instructif. Nous avons tout récemment fait poser un parquet massif chêne 22 mm sur lambourdes en point de Hongrie (orientation des lames 45°).<br /> Je suis actuellement en litige avec le parquetteur, car il a, sans m'en faire part, procédé à une pose "collée sur lambourdes" et non pas clouée. Je l'ai appris via des entrepreneurs présents en même temps, qui ont remarqué ce mode de pose qu'ils ne connaissaient pas.<br /> Devant ma stupéfaction, le parquetteur m'a garanti que le mode de fixation des lames sur les lambourdes (clous ou colle) n'a aucune importance, que ce qui compte, c'est la pose "sur lambourdes". Et que chaque poseur a sa préférence, colle ou clous.<br /> Qu'en pensez-vous ? Avez-vous déjà entendu parler de ce mode de pose ? Dois-je réclamer réparation pour non respect du devis (spécifiant clairement une pose clouée). Merci de m'éclairer... Et bravo pour votre blog.
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